Cet été, les sarkozystes ont mené tambour battant une opération de communication, largement alimentée par une série d’articles du Journal du dimanche, pour dénoncer une « machination » dans l’affaire des financements libyens.
Lire la suiteÉric Woerth
Quand l’homme de l’hippodrome de Compiègne, s’émeut du sort des retraités …
Invité ce dimanche du « Grand Rendez-Vous », (…) d’Europe 1 en partenariat avec CNews et « Les Echos », Eric Woerth (Député LR) et présidant à la commission des Finances de l’Assemblée Nationale. […]
Le feu où la glace souffle à l’Assemblée Nationale
Ils sont a peine rentrée que c’est la zizanie, les empoignades, séparations, divisions et quelques part recomposition dans la décomposition des ex partis politiques… des jeux de chaises qui confortent la position des macronistes et de leur chef suprême. MC
Les réseaux économiques des candidats à la primaire
Ils ont été sollicités pour financer les campagnes des principaux candidats à la primaire de la droite et du centre. Beaucoup ont versé leur écot mais, prudents, ils sont restés discrets jusqu’au bout. Les chefs d’entreprise plébiscitent le programme de François Fillon, mais, au vu des sondages, ils se résignent à Alain Juppé. Les uns pour « jouer gagnant », les autres pour faire barrage à Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’État clive autant au sein du monde patronal que chez les Français.
Suisse, HSDC- où la grande fraude organisée !
Pour lutter contre la fraude, le fisc rejoue à l’infini la scène où le mari de La Dame de Shanghaï (1947) poursuit son épouse dans le palais des glaces imaginé par Orson Welles. A chaque fois qu’il pense l’abattre d’un coup de revolver, c’est un miroir du labyrinthe qui s’effondre ; les amants s’enfuient par une porte dérobée. Les limiers de l’affaire SwissLeaks n’échapperont probablement pas à ce scénario.
Déclenchée à la suite de la soustraction par l’informaticien Hervé Falciani de fichiers appartenant à la HSBC Private Bank (filiale suisse de l’établissement britannique), cette affaire apparaît toutefois inédite par son ampleur: pas moins de cent six mille comptes sur une période allant de 2005 à 2007, épluchés par cent cinquante-quatre journalistes de soixante médias issus de quarante-sept pays. Sur la bande-son, on entend les commentaires et recommandations des relationship managers, ces gestionnaires de fortune au service de la clientèle privée internationale. Lire la suite
Pas plus Nicolas que François ou Marine, une autre société !
(…) « On s’attendait au pire. Nous voilà servis ! » Devant ses fidèles lieutenants et vieux grognards, Brice Hortefeux, Nadine Morano, Eric Woerth, David Douillet… mais aussi la relève, Geoffroy Didier et Guillaume Peltier, les jeunes pousses de la Droite forte, Laurent Wauquiez…
Nicolas Sarkozy s’est tout de suite mis les militants dans la poche. Il a d’abord cogné sur le bilan de François Hollande à mi-mandat : « On s’attendait au pire. Eh bien, nous voici servis ! ».
Mais, pour retrouver une alternative crédible, il a souhaité mettre de l’ordre dans sa formation politique l’UMP qu’il n’a d’ailleurs que très peu citée dans son discours : « II faut arrêter les querelles, les disputes dérisoires qui ont, j’ose le mot, ridiculisé notre famille politique ces deux dernières années. »
Nicolas Sarkozy a voulu apparaître comme celui qui rassemblerait toute l’UMP. Avant que naisse une polémique, il a tout de suite indiqué que des primaires seraient organisées pour l’élection présidentielle.
Oui au gaz de schiste
Si Nicolas Sarkozy a rappelé plusieurs de ses valeurs, comme le travail, le mérite, l’ambition, le goût du risque, le dégoût de l’immobilisme… il a aussi servi un discours riche et un programme déjà précis.
Pour refonder la France, il a lancé quelques idées de réformes qui devraient faire débat. Voire polémique. Ses partisans salueront sa sincérité et son courage. Sur l’environnement, il n’a pas caché qu’il serait intéressant « de profiter du gaz de schiste alors que le chômage ravage tant nos territoires et nos familles ».
Statut du travail à vie et 35 heures dans la fonction publique, RSA ou allocations communales en contrepartie d’une activité, interdiction à un chômeur de longue durée de refuser un travail… Dans le domaine social, également, Nicolas Sarkozy n’a pas mâché ses mots.
Enfin, il s’est dit favorable au référendum en cas de blocage de la vie politique. D’ores et déjà, il songe à deux sujets à proposer aux Français : diminution du nombre de parlementaires et fusion des conseils généraux et régionaux.
Pas de doute, Nicolas Sarkozy voit déjà plus loin que la présidence de l’UMP
Patrice Barrère – (Extrait) Dauphiné Libéré 26 sept 2014
Autre appréciation
Cher Nicolas Sarkozy,
Comme les juges de l’affaire Bettencourt, je t’ai écouté. Comme Patrick Buisson, je t’ai même enregistré, histoire de conserver une trace indélébile de ta seconde rencontre avec un mannequin. Chez Delahousse, mon Nico, tu étais comme à la maison, visiblement heureux de constater qu’en dépit de l’arrêt, décidé par toi, de la publicité sur Les chaînes publiques après 20 heures, la propagande y était toujours autorisée.
Ce come-back, plus encore que celui des Backstreet Boys, de la coupe mulet et des mocassins à glands, on le redoutait autant qu’il nous réjouissait. Car, autant l’avouer, on se faisait cruellement chier sans toi, même si ton successeur, dans un registre plus Bourvil que de Funès, plus Feydeau que Les Bronzés, a tenu des promesses qui doivent le surprendre lui-même. Sur le moment, va savoir pourquoi, en te voyant revenir ainsi dans l’arène – quand même Giscard ne prétendit qu’à des princesses -, j’ai eu une pensée émue pour tous ceux qui désormais se trouveraient privés de tes conférences facturées une centaine de smics l’unité.
Ce sacrifice de ta part, déjà, est bien la preuve que tu as changé, pourquoi ne pas y croire? Même de Villepin a l’air de tomber dans le panneau, mystifié comme pas mal d’amnésiques ou de masochistes par ce numéro d’acteur, de voltigeur, dont le teaser dominical face à Robert Redford, tel un mauvais remake des Hommes du Président, laisse présager des records de cabotinage à venir. Le temps que dure une mi-temps d’un match de foot, toi qui t’étalonne(tte) désormais sur Zlatan Ibrahimovic, tu as déployé toute l’étendue de ton jeu : feinte de modestie et de contrition, déclaration d’amour au maillot, intimidation de l’adversaire et des juges-arbitres, tacle discret sur tes propres coéquipiers (« Juppé, je l’ai connu quand j’avais 20 ans »), rodomontade de diva outragée (« Qui me rendra mon honneur? »)…
Et puis tu as fini par t’énerver, comme toujours quand tes ballons n’épousaient pas tout à fait la trajectoire prévue, allant jusqu’à insulter tes sponsors (Bygmalion, connais pas) et t’acharner sur un blessé (Hollande) au lieu de t’inquiéter des nombreux invalides dans ton camp. Même tes propos de vestiaire – avec le mariage pédé on a humilié la famille Ricoré, ce genre -, quand ton naturel de la campagne de 2012 reprenait le dessus, personne ne s’en offusqua tellement ils étaient hors-jeu, insignifiants.
T’aurais vraiment pas dû emprunter ses deux neurones à Morano.
Trépanation, lobotomie, tout ce vocable de neurochirurgie était d’ailleurs bien curieux pour quelqu’un qui vise la tête d’un parti et celle d’un pays. Parlant de tête, quitte à te « reconnaître » en Zlatan, tu aurais pu y aller plus franco et te comparer à Zidane, lorsque celui-ci accepta sous la pression populaire de sortir de sa retraite annoncée et de revenir en équipe de France pour la Coupe du monde 2006. On sait comment tout ça s’est terminé par un coup de boule et une défaite. Ton coup de fil intempestif, Nabilla Sarkozy, aux parents du Français assassiné en Algérie, signifiait au passage la défaite prématurée de toute espèce de dignité.
Je t’embrasse pas, j’ai peur des revenants.
Christophe Conte – Inrocks N°983
Oui le peuple en a marre de tous ces personnages politiques imposants un régime des plus restreint à 80/90 % de la population alors que les 10 % restants s’empiffrent d’une façon éhontée de profits jamais réalisés depuis mon nombre d’années.
Il faut un projet pour une autre société, un projet qui permettrait aux 80-90 % de la population de vivre avec un salaire décent du travail qu’il réalise quotidiennement pour des possédants fortunés. Il ne faut pas hésiter à taxer les sur profits réalisés sur le dos des ouvriers, salariés, fonctionnaires.
Une révolution n’apporterait rien mais une évolution démocratique de la société est nécessaire. MC