La théâtralisation de la dernière réunion du sommet européen n’avait pour but que de permettre à la droite britannique de M. Cameron, représentant les intérêts de la place boursière de Londres et le grand business anglo-saxon, de sortir vainqueur d’un référendum convoqué par lui-même pour la fin du mois de Juin. Cela n’empêcha pas le même Cameron de s’écrier, à la fin de ce mauvais vaudeville : « Je n’aime pas Bruxelles ». Comme quoi la démagogie populiste n’est pas toujours là où on la dit !
Alexis Tsipras
L’union européen, un déficit démocratique patent.
Interpellés sur son déficit démocratique, les partisans de l’Union européenne ont en général une réponse toute trouvée : le Parlement européen. Ils soulignent qu’à chaque extension des prérogatives de la Commission correspond une extension « compensatrice » des pouvoirs l’assemblée de Strasbourg dans le cadre de la « codécision ». Mais de quoi s’agit-il ?
2015, ce qu’il pourrait en rester …
Pour les Français, et les Parisiens en particulier, du 7 janvier au 13 novembre, l’année 2015 aura été choc comme aucune autre depuis des décennies. D’autant que, au-delà des attentats eux-mêmes, il y a tous les événements qu’on peut raisonnablement accuser d’être au minimum des amplificateurs.
Tsipras dans le piège des créanciers
Alexis Tsipras et l’Europe, c’est comme le théâtre d’ombres, on devine les mouvements mais on ne sait pas qui joue quel rôle. Pour le blogueur Loucas Stamellos, cofondateur du site alternatif OmniaTV, cela s’apparente même à « un Guignol qui joue sans véritable adversaire, car Alexis Tsipras est actuellement le seul politicien en position de gouverner le pays ». Lire la suite
Grèce. La victoire de Tsipras, diversement jugée
En France comme en Europe, la gauche livre une lecture à géométrie variable de la réélection d’Alexis Tsipras en Grèce, entre les socio-démocrates qui saluent sa conversion au réalisme, et les anti-libéraux affirmant que Syriza reste un allié contre l’austérité. Lire la suite