Élections britanniques : questions pour un scrutin à suspense

Ajout des résultats

Les britanniques se tournent vers les élections générales de vendredi 08 mai 2015, encore très indécises. Lire la suite

Mettre fin à l’hécatombe !

L’horreur se répète inlassablement en Méditerranée. Ce trait d’union qui jadis jetait des ponts entre les peuples et les civilisations, véhiculait les savoirs, les saveurs et les techniques, s’est transformé en un sinistre grillage que tentent de franchir au péril de leurs vies des milliers de migrants. Laisserons-nous notre mer commune devenir la frontière la plus dangereuse au monde ? Lire la suite

Écosse : Un enjeu démocratique et social.

Alors que le « oui » à l’indépendance opère une remontée spectaculaire dans les sondages, la panique s’empare de la classe politique anglaise.

Les indépendantistes écossais, qui espèrent coiffer sur le poteau les unionistes à l’issue du référendum du 18 septembre, ne mènent pas un combat ordinaire. Dire qu’il n’y a pas trace dans leur discours de nationalisme serait exagéré. Mais la dimension identitaire est loin d’être primordiale.

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A quoi joue D. Cameron, le 1er Ministre anglais ?

(…) Le premier ministre britannique, David Cameron, use et abuse de la menace d’un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l’UE, une fois réélu en 2015, pour défendre une vision encore plus libérale de l’Europe. (…)

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L’Angleterre et sa sortie de l’Europe

Vu par Paris  » Les Echos »

Comme l’avait fait en son temps Margaret Thatcher, David Cameron ne se préoccupe pas de l’intérêt commun que représente la construction d’une Europe puissance économique – et nécessairement politique. Sa vision passe par une Europe à la carte où il est possible d’être un membre sans en accepter toutes les contraintes, d’être dans l’Union sans être dans l’euro ou dans Schengen. […]

Vu d’ Allemagne, Die Welt

Cameron est loin d’être le seul avec son analyse des changements que l’UE affronte et auxquels on ne peut répondre par un simple « Toujours droit devant ». […] Que le Premier britannique mette sur la table [la question de la stabilisation de la zone euro par un approfondissement de l’UE] n’est pas anti-européen. […] Et il n’est aucunement anti-européen de rappeler le déficit démocratique rampant et le manque de confiance des citoyens dans l’UE et ses institutions. […]

Pour la Pologne, le chroniqueur de Gazeta Wyborcza Tomasz Bielecki, David Cameron critique durement l’UE mais demeure un fervent partisan du maintien de son pays dans l’Union.

serait une explosion violente contre les 27 Etats membres de l’UE, et que la zone euro deviendrait alors le seul lieu d’une véritable intégration. Pour nous [les Polonais], ce serait beaucoup plus dangereux que pour les Britanniques. […]

Pour la Suede, le Svenska Dagbladet note que Cameron n’est pas le seul en Europe à exprimer l’idée selon laquelle “l’adhésion à l’UE ne doit pas être équivalente à l’achat d’un billet pour un train fantôme qui ne s’arrête dans aucune gare et roule vers une destination inconnue”.

La réponse est clairement non, vu comment l’UE fonctionne déjà aujourd’hui : la Suède n’a pas l’euro. Le Royaume-Uni ne fait pas partie de l’espace Schengen. Les exemples sont nombreux. […] L’alternative pour les Britanniques est de faire face à une UE qui part dans tous les sens en posant les questions suivantes : “Comment ? Pourquoi ? Vers quelle destination ?”. Des questions qui devraient être dans l’intérêt de tous les pays membres et dans celui de l’Union.

Pour la Roumanie, le România liberă estime que l’Union “flexible, adaptable et ouverte” proposée par Cameron est une provocation très sérieuse.

pour la première fois, un dirigeant européen présente une vision de l’UE différente de celle d’une intégration politique plus profonde. Une vision plus modeste, mais plus libérale et plus centrée sur le marché libre.

Pour la Hollande : « Cameron jette une ombre sur l’UE”, déplore pour sa part De Volkskrant.

Il sera très difficile de répondre aux exigences de Cameron sans nuire à toute la construction européenne. Si un Etat membre souhaite revenir sur certains accords, il y aura sans aucun doute d’autres pays qui exigeront des exceptions. Mais un départ de la Grande-Bretagne n’est pas dans l’intérêt de l’UE — et notamment des Pays-Bas.

En Espagne, Lluis Bassets constate dans El País que “l’Europe britannique” ressemblerait plutôt à une “simple zone de libre échange”.

pour le Premier ministre, l’UE est un simple instrument, non pas un objectif. Soit l’UE devient ce que les eurosceptiques sont disposés à tolérer, soit il n’y aura pas d’autre choix que de la quitter. L’effronterie du chantage est évidente.