Voiture électrique…

… Emmanuel Macron oublie un détail

Le tout électrique ne veut pas dire zéro émissions de CO2, en voiture autant qu’ailleurs.

« 1 million de voitures électriques produites d’ici à 2027 sur le sol de France » : au milieu de son discours sur la planification écologique ce lundi 25 septembre, l’annonce était au cœur de la stratégie d’Emmanuel Macron pour des transports verts. Le Président veut que les Français passent à l’électrique, non seulement pour se chauffer mais également pour se déplacer.

Quoi qu’en disent les ecologistes, le gouvernemnt, le parlement européen, les moteurs thermiques seront encore présent de nombreuses années après l’interdiction la vente de véhicules neufs.

Même s’il est permit à ses concitoyens d’en finir avec la voiture thermique « grâce » à la promesse (aujourd’hui…mais demain) du chef de l’État de mettre en place un système de leasing, (qui profitera aux agences de prêts) location longue durée avant d’acquérir le véhicule, à destination des ménages modestes (rien n’est dit concernant la durée de vie des batteries or il faut souvent les changer et leurs couts est prohibitifs). Un financement à 100 euros par mois qui sera révélé « dès le mois de novembre ». La voie est libre pour un transport individuel 100 % vert ?

Les choses sont un peu plus compliquées que ça.

 Comme nous le rappelions en juin 2022 quand le Parlement européen avait voté l’interdiction de la vente des voitures thermiques neuves en 2035, les voitures électriques ne brûlent pas de carburant et n’émettent donc pas de CO2 directement. Mais les émissions indirectes sont loin d’être négligeables.

D’abord, il y a celles liées à l’électricité consommée par le moteur de la voiture. Si pour la produire, on dégage du CO2 (avec une centrale à charbon par exemple), cela grève le bilan carbone du véhicule. 

La bonne nouvelle, c’est que la France, avec son mix énergétique comprenant beaucoup de nucléaire et un peu d’énergies renouvelables, consomme une électricité très peu carbonée.

Ensuite, il y a toutes les émissions de gaz à effet de serre induites par l’extraction des ressources, la production de la voiture ou encore celle de la batterie. Par rapport à une voiture thermique, l’achat d’un véhicule électrique démarre avec une “dette” carbone plus importante. Mais il suffit de rouler environ 4 ans avec pour que le bilan carbone du véhicule devienne plus rentable qu’un véhicule à moteur thermique.

En clair, une voiture électrique reste un meilleur choix pour la planète qu’une voiture à essence. Pour autant, faire cette transition n’est pas suffisant pour décarboner le secteur des transports. Il faut repenser notre rapport à la voiture et aux déplacements, qui à décider, comme le réclament certains experts, que le nombre de voiture sur les routes doive être divisé par deux.


Grégory Rozières et Matthieu Balu HuffingtonPost – Source (Extraits)


Que retenir de l’intervention de Macron

L’intervention télévisée de Macron du mardi 27 novembre 2018 mérite d’être décortiquée plus amplement que ce premier commentaire inscrit ci-dessous. En tout premier lieu nous observerons la suite que donnera le mouvement des gilets jaunes, en second lieu il faudra analyser le virage manqué pour résoudre les problèmes climatiques d’une part et d’autre part ce qui est toujours latent, le pouvoir d’achat en baisse constante. Au final, il semble bien que Macron n’est posé qu’un thermocautère sur une jambe de bois. MC

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Réinventer la Terre grâce à l’innovation.

Des inventeurs travaillent à protéger la planète avec pour points communs le partage et la sauvegarde des ressources naturelles et le recours à l’open source.

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Sur la transition énergétique allemande …

Le spectre de l’échec !

La perception en France de la allemande («Energiewende») est durablement faussée par une confusion. Nos voisins font état avec une abondante satisfaction de la part importante prise par les énergies renouvelables dans la production d’électricité et des nombreux avantages en découlant.

Or l’électricité correspond Outre-Rhin à un quart de la consommation d’énergie, et les Allemands jettent un voile pudique sur les résultats modestes ou les échecs concernant l’ensemble du secteur énergétique : part des énergies renouvelables faiblarde et s’accroissant péniblement, augmentation des émissions de gaz à effet de serre…

Tout cela payé fort cher par une lourde taxe sur l’électricité pesant principalement sur les ménages et dont il a fallu dispenser les entreprises exportatrices pour sauvegarder leur compétitivité.

Sigmar Gabriel, Ministre fédéral de l’Economie, et chargé du dossier, a évoqué l’échec possible de la transition énergétique allemande. Son Secrétaire d’Etat, le Vert Rainer Baake, et sa collègue de l’Environnement, Barbara Hendriks, ont une solution : sortir du charbon et du nucléaire en même temps, ce que Gabriel juge impossible.

La fuite en avant…

Source

Suite en PDF Allemagne transition allemande le spectre de l’échec

Propriétaires de photovoltaïque : vers l’autoconsommation ?

Jusqu’à présent les personnes ayant installé du photovoltaïque étaient obligées – dans le cadre du service public et de la commercialisation de l’énergie – de vendre leur production électrique à EDF. Si demain l’énergie produite par les panneaux installés dans les habitations individuelles alimentaient directement celle-ci, d’une part cela ferait un manque à gagner pour EDF et les revendeurs d’énergie, mais d’autre part, inciteraient de nombreux propriétaires à installer de tels panneaux photovoltaïques ayant pour conséquence un développement du marché, tant à la production qu’à la pose, devenant ainsi producteurs d’emplois à divers niveaux.

Gageons toutefois que les diminutions d’impôts liées auparavant avec ce type d’installation, ne seront pas possible dans cette configuration ce qui n’incitera pas autant que prévisible, les possibles « clients » au regard de cette annonce devant le montant d’une telle installation photovoltaïque

Reste qu’une nouvelle fois les seules personnes qui bénéficieront de tels aménagements seront ceux possédant une habitation individuelle et ayant les moyens d’investir. Dans quelle mesure et avec quelle incitation les revenus les plus modestes pourront y avoir accès. MC

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