En janvier, quand le Canard enchaîné a révélé la première des affaires visant François Fillon, le FN a timidement réagi. Et pour cause : il est visé par une enquête sur des faits similaires au Parlement européen.
Bruno Gollnisch
Liberté
Elle est finie, et bien finie, la belle union de l’après-Charlie. Loin des grands discours sur la liberté d’expression, les attentats de début janvier ont donné lieu à un spectaculaire « backlash » (retour de bâton) pour les libertés publiques. Lire la suite
« Vous reprendrez bien un peu de bouillie saupoudrée de peste brune ? »
Un article paru très récemment fait pourtant référence aux élections passées de 2014 – Municipales et Européennes – qui ont vus le FN prendre une place importante (trop pour moi) dans l’échiquier électoral grâce entre autre, à une médiatisation complaisante. Par conséquent, cet article garde toute son actualité face aux différents évènements agitant notre quotidien et met en garde sur l’avenir, c’est la raison pour lequel je le poste sur mon blog. Dans l’histoire mondialisée, l’extrême droite n’a produit que malheur au peuple qu’il prétendait servir et amené trop souvent des guerres colonialistes. MC
« Le FN reste perçu comme un parti sulfureux »
Même si le Parlement européen n’est qu’un « tremplin », l’échec de Marine Le Pen à constituer un groupe à Strasbourg n’est pas une bonne nouvelle pour elle.
Explications de Magali Baient, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et à la Fondation Robert-Schuman, spécialiste des extrêmes-droites européennes.
« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? »
L’union fait la force. Marine Le Pen le sait, qui a annoncé son projet de créer, et de présider, un groupe avec ses alliés de l’extrême droite européenne au Parlement de Strasbourg. À quoi servirait un tel groupe ? « À influencer plus facilement certains hauts fonctionnaires », résume Ludovic de Danne, conseiller aux Affaires européennes au Front national. Autrement dit, à bloquer plus sûrement le processus européen afin de maintenir « la souveraineté nationale contre le centralisme de Bruxelles », mais aussi pour conserver les « identités culturelles des peuples européens contre une immigration massive et une islamisation de l’Europe », a ajouté l’eurodéputé autrichien du FPÖ Andreas Mölzer.