« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? »

 L’union fait la force. Marine Le Pen le sait, qui a annoncé son projet de créer, et de présider, un groupe avec ses alliés de l’extrême droite européenne au Parlement de Strasbourg. À quoi servirait un tel groupe ? « À influencer plus facilement certains hauts fonctionnaires », résume Ludovic de Danne, conseiller aux Affaires européennes au Front national. Autrement dit, à bloquer plus sûrement le processus européen afin de maintenir « la souveraineté nationale contre le centralisme de Bruxelles », mais aussi pour conserver les « identités culturelles des peuples européens contre une immigration massive et une islamisation de l’Europe », a ajouté l’eurodéputé autrichien du FPÖ Andreas Mölzer.

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