Insuffisamment prise en compte dans la tradition et les références de gauche, la question de l’État mérite d’être posée dans les débats et forums de ces jours sur une possible primaire.
CNR
Avant de se faire virer …
… le gouvernement prépare–t-il la plus sordide destruction du code du travail ? Lire la suite
A lire ou relire par ces temps troublées
Le 27 mai 1943, sous l’égide de Jean Moulin, les représentants venant de divers horizons politiques appartenant aux mouvements de résistance se regroupent sous l’autorité du Conseil national de la Résistance. Dix mois plus tard, paraît son programme : « les Jours heureux ». Un programme toujours combattu par le patronat.
Comment ces jeunes réunis en pleine clandestinité pouvaient-ils imaginer que le programme d’invention sociale qu’ils allaient forger deviendrait réalité deux ans plus tard dans une France qu’ils allaient libérer ? »
Ces mots de Stéphane Hessel soulignent la portée du 27 mai 1943 : une éclaircie de dignité dans la désespérance de la guerre.
Une éclaircie que le patronat français n’aura de cesse jusqu’à aujourd’hui d’éteindre. « Nous ne pouvons-nous contenter des vieilles recettes d’autrefois, assure Laurence Parisot, parlant de la protection sociale. Nous avons besoin d’imaginer un nouveau modèle… Réformons vite nos systèmes qui sont archaïques. »
Le programme du CNR, contient tout ce que le peuple français attend ….
Vous avez dit «baisser les charges»?
Les discussions autour du rapport de M Louis Gallois sur la compétitivité des entreprises françaises mettent l’accent sur la réduction des « charges ». Elles alimentent un débat biaisé. Patronat et gouvernement agissent en effet comme si les cotisations sociales – le vrai nom des dites « charges » – étaient un prélèvement indu qui handicape le développement économique. Or les cotisations constituent d’abord une part du salaire. Lire la suite