« Ils nous prennent pour des chiens, nous sommes de la chair à patron ! » tonne Christine, 58 ans.
Salarié
Travail dans le monde, la précarité corvéable s’installe.
Retour du règne financier dominant le produit du travail et des salariés corvéables à merci digne de la fin du 18e jusqu’au début du 19e, très bien décrit par Zola. C’est le retour à 3 classes distinctes, ouvriers et salariés, une petite bourgeoisie constituée d’artisans, boutiquiers et professions libérales et tout en haut de la chaîne, les plus aisés dominant financièrement la société, soutenus par un système dévoué à leur exercice du pouvoir et couvert par les différents gouvernants d’états de gauche comme de droite (lorsque ce ne sont pas des tyrans/dictateurs). MC Lire la suite
Financer le développement humain et la relance sociale
Il s’agit d’un enjeu politique crucial : combattre l’avidité des marchés financiers. Le levier essentiel : mobiliser le pouvoir des banques et des banques centrales pour un nouveau crédit (une nouvelle création de monnaie), avec des taux d’intérêt d’autant plus réduits que seront programmés davantage de créations d’emplois et d’actions de formation. Lire la suite
La compétitivité produit de l’exclusion.
Le sociologue Vincent de Gaulejac constate une amplification de la précarité en France. Et déplore une panne de volonté politique comme de lutte collective pour y remédier. À l’occasion de la réédition de la Lutte des places, ouvrage de référence sur l’exclusion sociale, Vincent de Gaulejac décrit ici une société où le risque de tomber dans la pauvreté s’accentue pour un nombre croissant de personnes et où les trajectoires en dent de scie se banalisent. Paradoxalement, selon lui, les institutions chargées de la réinsertion des personnes deviennent elles-mêmes productrices d’exclusion. Lire la suite