Misère pour les employés-salariés, 30% de plus pour les actionnaires !

L’année 2013 avait déjà été excellente mais en 2014 les actionnaires gourmands empochent une augmentation de +30% de leurs dividendes. Presque autant que le record de l’année 2007, celle qui a précédé la grande crise financière qui a secoué le monde.

Et un président en place et des ministres comme Valls où Macron entre autres, supplétif du Medef, susurre que les salaires sont trop importants les charges sociales abusives, les chômeurs fainéants, etc. Répétons le, car l’écart est d’une indécence incommensurable : 1 % de la population mondiale sont plus riches que 99 % d’entre nous.

La somme ainsi versée aux actionnaires du CAC 40 pour 2014 atteint les 56 milliards d’euros, et gageons que pour 2015 ces chiffres ne seront pas loin d’être à l’identique..

Pour atteindre ces nouveaux sommets, les groupes qui distribuaient 45% de leurs bénéfices ont porté ce chiffre à 50%. En tête du hit-parade : LVMH, le géant du luxe 8,7 milliards d’euros pour ses actionnaires marqué à la culotte par l’Oréal, le géant des cosmétiques qui défraie actuellement la chronique judiciaire : 7,7 milliards distribués.

Et le pouvoir continue de les servir avec de nouveaux cadeaux inclus dans le fameux pacte de responsabilité ou la loi Macron. Dans le même temps la plupart de ces entreprises utilisent les services financiers des banques enfouies dans des paradis fiscaux quand ce n’est pas leurs dirigeants qui s’expatrient pour payer moins d’impôts.

Là, est la raison de la crise, l’argent qui s’accumule dans les mains de quelques-uns quand le travail est de moins en moins rémunéré, le travail est détruit, jetant chaque mois des dizaines des milliers de travailleurs au chômage ou dans la précarité et qu’un millions de nos concitoyens n’ont plus que les restos du cœur et associations caritatives pour survivre.

Tant qu’il en sera ainsi l’égalité ne restera qu’un vain mot. Oui il nous faut changer la société: l’égalité doit être un combat de chaque jour.

D’après un texte de P. Le Hyaric revisité par MC