L’ecologie a la trappe

Promesses du second quinquennat : l’écologie est sacrifiée pour cause de déficit budgétaire français trop important. En quelques mois, les priorités du gouvernement ont changé.

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A propos des fêtes et de festoyer…

Dans quelques heures certains pourront fêter Noël en famille avec distribution de cadeaux et toutes les ripailles obligatoires orchestrés par les médias, commerçants et grandes surfaces, une caste qui pense d’abord aux ponctions qu’ils pourront pratiquer sur les maigres deniers restants dans les porte-monnaies en cette fin d’année (lorsque le budget du mois suivant n’est pas déjà grevé).

Peut-être ferai-je comme tant d’autres poussé par la gourmandise face aux nombreuses et alléchantes propositions marchandes des vitrines illuminées, j’améliorerai certainement un peu l’ordinaire en cette soirée qui pourtant n’est rien d’autre qu’un jour ordinaire, pour moi qui suis athée. Cela ne m’empêchera pas de penser à tous ceux qui sont obligés de se restreindre, quand encore ils ne sont pas astreins à la soupe populaire ou dans le froid de la rue.

C’est le commerce et le souhait de ne pas « pénaliser » mes enfants envers leurs petits camarades, qui m’a obligé à donner des jouets, friandises ou cadeaux en cette journée du 25 décembre. En réalité, rien n’oblige à gâter spécialement les enfants tout comme l’estomac d’ailleurs, lors de cette date, nous pouvons accorder toutes récompenses à n’importe quelles dates de l’année, sans raison particulières, suivant notre désir et pour la plus grande joie des enfants.

Lorsque j’étais enfant, la famille étant laïque jusqu’au bout du raisonnement, nous ne fêtions pas le 25 décembre mais célébrions avec brio, la réunion de famille du 1er janvier, nous y recevions et donnions les différents cadeaux avec tous les vœux pour la future année qui commençait. Il faut dire que nous étions à la sortie de guerre de 1940 et qu’en 45 les restrictions allaient bon plein, que l’industrie du jouet était loin d’être aussi développée et attractive que de nos jours, que les différentes victuailles de fête d’aujourd’hui, étaient soit extrêmement chères, soient absentes des étals.

Quoi qu’il en soit notons que l’amplification de la pauvreté n’est pas récente, à preuve cet article trouvé dans le monde diplomatique daté de février 1990… en 2012 rien ne s’est amélioré, bien au contraire la détresse est plus grande et plus nombreuse. MC.

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