Marie-France Beaufils, sénatrice et maire PCF de Saint-Pierre-des-Corps, s’inquiète des conséquences encore méconnues du traité européen sur les services des collectivités.
Marie-France Beaufils, sénatrice et maire PCF de Saint-Pierre-des-Corps, s’inquiète des conséquences encore méconnues du traité européen sur les services des collectivités.
C’est bien l’enfer personnifié, le chaos pour les ouvriers et les salariés, que ce traité que veut nous imposer Hollande et son gouvernement.
Ce nouveau traité européen (TSCG) imaginé par le duo Sarkozy Merkel où Merkel Sarkozy -ce qui revient au même- n’est bon que pour assurer le libéralisme le plus débridé dans l’union européenne. Il instaure l’austérité pour les salariés qui devront payer l’addition pour que vivent sur leur dos, banquier et actionnaires divers.
Cette chronique écrite d’Allemagne, dans une revue « internationale » donc a diffusion au moins européenne, replace la France et les Français dans le contexte européen avec un zeste affiché de teuton, donneur de leçon en matière de gestion d’état bien dans l’esprit d’Angela, reine de l’euro guerroyant elle uniquement pour l’industrie Allemande.
Une chronique que l’on déteste ou que l’on aime suivant sa culture et son attachement à une idée de la société, mais une chronique qu’il faut lire pour comprendre l’état d’esprit de certain rédacteur bien pensant du libéralisme a outrance.
MC
Le lecteur sera sans doute content de constater que le PIB de la France n’est pas en récession. « Récession » terme qui alimenterait, à n’en pas douter, les décisions du gouvernement pour imposer un sérieux tour de vis au pouvoir d’achat des Français qui, assurément, n’en ont pas besoin. N’étant pas dans ce cas, le gouvernement hésite aux vues de ces résultats, à jouer la carte du libéralisme, prôné par Bruxelles, avec ses plans austéritaires.
Dans le même temps récession ne veut absolument pas dire « gel » de tous les prix, hélas ! Chaque acheteuse, acheteur, constate journellement l’envolée des prix à la consommation ; un des exemples les plus honteux et celui de l’énergie, pétrolière au/et gazières dont les augmentations ne servent qu’à enrichir les actionnaires.
Si l’on entend parler de nombreuses faillites des producteurs alimentaires, agriculteurs, éleveurs en tête, il n’en est rien des industriels de cette branche, grossistes comme hyper ou supermarché…
Connaissez-vous le livre « au bon beurre » de Jean Dutourd – En France, sous l’occupation allemande, les propriétaires de la crémerie « Au bon beurre » s’enrichissent grâce à la misère des autres -? Ce n’est pas la guerre « traditionnelle 40-45 » certes, mais celle économique d’aujourd’hui y ressemble. MC
Pour attirer les riches contribuables, la Belgique connaît la recette : son code des impôts dispense les détenteurs de capitaux de déclarer la majeure partie de leurs plus-values et dividendes. Savamment entretenue par les pouvoirs publics, cette dissimulation légale empêche de prendre la pleine mesure des inégalités sociales et constitue un frein à la mobilisation politique.
Durant la campagne présidentielle française de 2012, a été pointé du doigt le paisible royaume de Belgique, accusé d’abriter un nombre croissant de riches exilés français attirés par l’avantageux régime fiscal d’un plat pays qui n’est pas le leur.