Kretinsky rachete…

Nous sommes le 29 janvier 1996. Jacques Chirac, président de la République, annonce « l’arrêt défmitif des essais nucléaires français ». Les résidents d’Algérie, puis de Polynésie française ne seront plus exposés aux terribles radiations. Une excellente décision, évidemment. Mais qui rend notre pays dépendant d’une technologie très spécifique, les supercalculateurs, seuls capables de simuler les effets des différents instruments de mort atomiques.

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Les affaires sales de D. Kretinsky

Si Daniel Kretinsky s’est fait connaître du grand public, c’est pour avoir tenté fin 2018 et en partie réussi de faire main basse sur le quotidien le Monde.

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« Le Monde » et les propriétaires de médias

Milliardaires et médiavores


Le dernier avatar de la crise au « Monde » incite à rappeler une vérité prosaïque : une grande partie des médias français est contrôlée par une dizaine de milliardaires.

Qu’ils soient ultra-riches, comme Bernard Arnault (dont la fortune dépasse les 100 milliards de dollars), ou plus petits joueurs, ces amis de la transparence gagnent surtout de l’argent dans des activités plus lucratives que la presse… et souvent au sein de marchés régulés par l’Etat.

Ce n’est pas un hasard, évidemment, si trois des quatre rois des télécoms (Martin Bouygues, Xavier Niel et Patrick Drahi) ont croqué les médias les plus en vue de la République.

Comme l’a brillamment démontré Xavier Niel, rien de tel qu’une participation dans un journal aussi réputé que « Le Monde » pour être traité par le pouvoir en place avec déférence.

Jean-Luc Lagardère et Serge Dassault avaient naguère compris qu’un marchand d’armes dépendant des commandes publiques avait tout intérêt à contrôler au moins un journal ou une radio.

D’autant que l’influence politique ainsi acquise permet d’éviter des réformes désobligeantes pour les affaires. Dans l’époque récente, certains de ces patrons ont pesé sur l’abandon de l’imposition à 75 % par Hollande, sur l’amaigrissement de l’impôt sur la fortune ou sur le maintien du CICE par Macron. Et leur puissance les a parfois préservés d’inquisitions fiscales trop sévères.

Hormis l’allemand Bertelsmann (RTL, M6, « Geo », « Capital »,  « Gala », « Voici »…), l’américain Condé Nast (« Vanity Fair », « GQ ») ou encore le français Reworld Media (« Marie France », « Grazia », « Closer », « Biba », « Science et Vie »…), rares sont les groupes de médias sans autre activité que… les médias.

Désormais, parmi les quotidiens et hebdos « nationaux » d’information politique et générale, quatre seulement n’appartiennent pas à des groupes industriels ou financiers : « L’Humanité », « La Croix », « Charlie Hebdo » et, bien sûr, « Le Canard ». Voir le tableau ci-dessous.


Article signé des initiales O. B.-K. Le Canard enchaîné. 18/09/2019


Tableau réalisé par le Canard Enchainé

Main basse sur les médias français, l’indépendance menacée ?

Jeudi [18 Oct 2018], quelques centaines de salariés se sont rassemblés près du ministère de la Culture à Paris. La raison ? Le rachat des magazines du groupe Mondadori (Science & Vie, Grazia, Télé Star, Closer) par le groupe Reworld, propriétaire entre autres de Marie France et Télé Magazine.

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