… J-M. Bretagne, de Prisma Media raconte la nouvelle gestion du groupe.
Ancien journaliste de Prisma Media (Géo, Femme actuelle, Ça m’intéresse, Voici, Télé-Loisirs, Capital…) J-M. Bretagne raconte dans un livre (1) la reprise en main du premier groupe de presse magazine français par Vincent Bolloré. Glaçant.

Pourquoi Vincent Bolloré a-t-il racheté Prisma Media ?
Comparé aux grosses prises tels Canal+ ou Lagardère, Prisma est un peu un bijou fantaisie, racheté à bon prix (170 millions d’euros). […]
Quelle a été son influence sur le contenu ?
En refusant la création d’une charte éthique qui aurait pu assurer une certaine indépendance aux rédactions. Ensuite, en imposant des « synergies », du genre : « On a de très bons artistes chez Universal et de magnifiques chaînes de télé, pourquoi ne pas en parler dans nos journaux ? » […]
Comment ont réagi les journalistes ?
Entre ceux qui ne supportaient pas ces méthodes de travail et l’effet d’aubaine créé par la clause de cession [la possibilité de quitter l’entreprise avec indemnités, ndlr], cela a été une véritable hémorragie.
Au total, près de deux cent cinquante journalistes, dont une soixantaine de pigistes, sont partis, soit près de la moitié des cartes de presse de Prisma !
D’après Richard Sénéjoux. Télérama. Source (Extraits)
- Le Boa. Comment Vincent Bolloré m’a avalé, de Jean-Marie Bretagne, éd. Philippe Rey, 256 p., 19,50 euros.
Voir aussi les articles : 1) LIEN ou 2) LIEN
A quand une limitation de l’appétit des obèses des médias?