Ouvrir une porte, le bras tremblant
La main tendue, la peur au ventre
Ouvrir une porte,
En flageolant, en titubant,
En bafouillant, en bégayant.
Ouvrir une porte, avancer le pied
Et puis un autre, sans zigzaguer
Sans trébucher
Traverser,
Marcher sur un câble,
Sauter dans la flaque,
Marelle à cloche-pied,
Un, 2,3, soleil
Du ciel à la terre,
C’est toi le chat, n’oublie pas,
T’arrête pas
Ouvrir une porte,
Starting-blocks, traverser le feu,
Marcher sur les braises.
Devenir le feu devant le monde entier
Franchir la frontière, sans déraper,
Se féliciter, s’applaudir et le souvenir.
Oui,
Se souvenir que, de l’autre côté
Elles nous ont poussés, tirées
Accompagnées,
Les femmes de l’ombre,
Nos puissances invisibles
Sophie Carquain. Recueil : « Soutif mon amour ». Éd. La joie de lire
Bonjour Michel beaucoup de poésie chez toi ce matin, c’est beau tous ces mots, bon Dimanche Amitiés MTH
Merci Marie.
Bon dimanche à toi. Michel