Mauvais calculs !

Selon le gouvernement il n’y a, ni inflation, ni désinflation. La stabilité des prix, etc. etc., paroles, paroles.

Pourquoi mon porte-monnaie, comme celui de tous les concitoyens, n’est pas du même avis.

Retraité depuis de nombreuses années, je constate chaque mois une diminution financière pour acheter de quoi me nourrir, régler les factures diverses, dont les impôts multiples.

Notons que si le plein-emploi était présent en France, si les entreprises, notamment celles qui déposent le bilan, régularisaient les charges sociales (ouvrières et patronales) nous n’aurions pas besoin de prolonger la durée de cotisation et réduire le montant des pensions.

Reste que les ponctions diverses  en impôts directs et indirects multiples sont si importantes pour moi qui pourtant en paie peu,  je  dois me considérer comme un nanti, selon la définition de certains députés ou financiers.

Je ne suis donc pas à plaindre, au regard des centaines ou de milliers de personnes exemptées d’impôts directes, fort heureusement pour eux certes, mais pas si réjouissant que cela, car vivant de maigres aides, ils sont souvent en état de pauvreté.

L’escalade financière orchestrée à la toute satisfaction des actionnaires des systèmes bancaires et que les gouvernements s’empressent de consolider au moindre dérapage des bourses internationales,  ou des erreurs de gestion de leurs dirigeants, en ponctionnant  sur le budget de l’état (sur les subsistent publics, donc) ; devraient inciter la population à réclamer la nationalisation de ces organismes bancaires, à la fin de l’indépendance de la BCE.

Constatons qu’une poignée de français refusent de payer un juste impôt sur leur fortune en s’exilant dans des paradis fiscaux, fortune pourtant produite par leurs ouvriers, tout en les payant le moins possible.

À constater les augmentations successives de l’énergie (carburant, électricité, gaz, charbon) des transports (SNCF, Air France, des autoroutes), la santé et bientôt l’enseignement , certaines assurances autrefois nationalisées, aux mains maintenant de sociétés et d’actionnaires au nom de la sacro-sainte liberté financière internationale de la concurrence libre et non faussée inscrite dans le traité constitutionnel européen, mais jamais assez dénoncé, devraient retourner dans le giron des services publiques.

À constater que depuis l’instauration du traité de Maastricht, le déséquilibre financier du aux krachs de certaines catégories d’entreprises mondialisées a eu pour résultat d’affaiblir certains états par le fait d’obstination de la banque centrale européenne à ne pas renflouer directement les états mais à les spolier aux profits des banques privées mettant ainsi certains états en quasi faillite, les contraignant alors en imposant à leur population des remèdes drastiques, amputant leur pouvoir d’achat, induisant chômage et précarité de l’emploi.

Pourtant l’Europe peut être un bel outil à condition que les gouvernements et le patronat de cessent de mettre en concurrence ouvriers et salariés, cadres et techniciens, chercheurs et diffuseurs, etc. A la condition d’harmoniser un code du travail et les salaires.

Une grande utopie, un mauvais calcul, qui sait ?

MC

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L’OCDE publie son étude économique de la France 2013

A l’occasion de la publication le 19 mars de son rapport 2013 sur la situation économique de la France, l’Organisation n’anticipe plus qu’une hausse du PIB de 0,1 % cette année, puis de 1,3 % en 2014, prévisions quasi comparables à celles de Bruxelles émise le 22 février dernier (+0,1 % cette année, +1,2 % en 2014). Le taux de chômage se stabiliserait fin 2013.

Elle suggère à la France de laisser filer un peu le déficit, mais appelle à réduire résolument la dépense publique, l’une des plus élevées au monde (56 % du PIB), et à engager de vastes réformes. Parmi les nombreuses recommandations destinées à dynamiser l’économie française, elle propose de réduire les dépenses publiques de santé de 1,3 point de PIB sans nuire pour autant à la qualité des soins, notamment en intensifiant le recours à l’ambulatoire, en réinstaurant la convergence tarifaire public/privé ou encore en réduisant le coût et la surconsommation de médicaments.

L’organisation recommande également de baisser le niveau des retraites – à 12,8% du PIB, elles sont les plus élevées de l’OCDE derrière l’Italie – en supprimant les exemptions de cotisations d’assurance maladie et le taux réduit de CSG dont bénéficient les retraités, et de mettre fin aux régimes spéciaux de retraites, y compris celui des fonctionnaires.

Le reste du catalogue de mesures à coloration libérale porte sur la fusion des petites communes et la suppression des départements, un assouplissement du marché du travail (simplifier les procédures de licenciement, Smic progressif en fonction de l’âge avec extension du RSA aux jeunes adultes ayant terminé leurs études), une réforme de la formation, une série de mesures en matière scolaire, …

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La communication de l’OCDE
L’OCDE incite la France à plus de réformes – La synthèse de Localtis.info

Source Annuaire Secu lettre N° 546