Que sont devenu les ex-salariés d’i-Télé aujourd’hui “Explicite”

 C’était il y a un an sur ce blog  – “Explicite”, un média ambitieux et prometteur, mais aux contours encore u raison n peu flous, voyais le jour. Source

“Nous vous avons réunis aujourd’hui pour assister à une naissance et c’est rare d’être dans la salle d’accouchement, on est très contents de vous y voir”. Une cinquantaine (53 précisément) des ex-salariés di-Télé ont donné rendez-vous aux journalistes, dans un bâtiment moderne du XVIe arrondissement, pour présenter leur futur projet. Baptisé “Explicite”, le bébé repose avant tout sur une association de journalistes. (…)

Un financement incertain

Pour résumer, Explicite vise à “proposer du contenu qui aide les gens à mieux comprendre le monde, mais tout ça ne règle pas la question des moyens…”, souligne judicieusement le journaliste. Sur le papier, le projet est en tout cas prometteur. Mais quid en effet de son financement ?

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Alors ou en est « Explicite » et les autres nouveaux media Source (extrait)

La presse, qu’on disait moribonde, vit depuis quelques mois au rythme des créations de nouveaux titres, qui ont fait de cette indépendance leur principale ligne de conduite, voire leur premier argument commercial.

On peut citer en vrac:

Le 1, Ebdo, Les Jours, Explicite, The Conversation, Brut, AOC, Le Média, L’incorrect, Vraiment…

Tous partagent peu ou prou le même constat : la crise de confiance qui touche les médias ne peut être surmontée qu’au prix d’une rupture avec le modèle dominant, à savoir la concentration des grands titres de la presse entre les mains de quelques gros actionnaires.

Mais il ne suffit pas de vouloir s’affranchir d’un tel modèle pour parvenir à le faire. Encore faut-il en avoir la capacité financière.

Un avis : [ « Les nouveaux médias ont-ils les moyens de leur indépendance ? », voilà bien un titre chatoyant qui dans le même temps oublie ces quotidiens à la parution de longue date (La Croix, L’Humanité, Minute, Le Canard enchaîné, Arrêt sur images, Médiapart ou encore La Télé libre et j’en oublie certainement…) qui souffrent justement du manque à la fois de lecteurs, d’aides gouvernementales à la presse, d’une distribution parcellaire sur le territoire, mais aussi de consignes des « centrales d’achat de publicité » préconisant de ne pas accorder d’encarts publicitaires aux médias indépendants. C’est là une volonté délibérée et un moyens de faire rentrer ses médias actuellement indépendants, sous la domination des capitaines d’industries, reconvertie dans les médias leur permettant d’asseoir et diffuser une domination libérale de l’économie. MC]


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