Chez « En Marche » : Crise où juste pour causer ?

Six mois après l’arrivée au pouvoir du président Emmanuel Macron, son parti menace de se déliter et les critiques fusent depuis la base.

Selon les informations de France Info ce mardi, un document vient annoncer la démission d’une centaine de militants et cadres LREM, à l’initiative de la militante Tiphaine Beaulieu.

Les signataires, [d’abord] présentés comme de simples adhérents [d’un côté, de l’autre comportant] des élus, des animateurs de comités locaux ou encore des référents issus de toute la France, […] déplorent le mode de désignation du futur chef du parti.

En effet, les 380.000 militants revendiqués par LREM [chiffre lancé juste avant le 2eme tour de la présidentielle sans aucun pouvoir de vérification] ne pourront pas voter comme dans les autres partis: seul un collège d’élus, de cadres et 200 militants tirés au sort sont appelés à exprimer leur choix ce samedi, avec un seul candidat proposé.

Seul 10% de l’effectif militant « seraient » encore actif

Une démarche on ne peut plus anti-démocratique au sein de la direction du mouvement, d’un mépris et manque de respect des partenaires adhérents, plonge le mouvement LREM dans une crise profonde qui marque l’ouverture du congrès d’En Marche, à Lyon (samedi 18 nov 2017).

[Une attitude d’autant plus déplorable qu’]en interne, les indicateurs sont au rouge, et la démobilisation s’accroît. « Au printemps, nous avions une base militante très active, très horizontale avec en complément une grande verticalité. Après l’élection présidentielle, la verticalité a disparu. Nous allons la retrouver », explique dans les colonnes de l’Opinion Laurent Saint-Martin, vice-président LREM de la commission des Finances.

En effet, moins d’un tiers des marcheurs serait encore mobilisé, […] … [Mais], « L’Opinion » va même plus loin et relève qu’en réalité, c’est probablement à peine 10%   de l’effectif qui reste actif [soit 38.000, adhérents ce qui serait certainement au plus près de la vérité]. La mission de Christophe Castaner s’annonce donc périlleuse, et lui-même aurait confié à ses proches ne pas aimer l’ambiance régnant au sein de LREM à la veille du congrès qui doit marquer son arrivée aux commandes.

[Se profilent …] Les élections européennes de 2019 et les élections municipales de 2020 [qui] pourraient virer à la catastrophe sans inversion de la tendance actuelle.


Proposé d’après l’article de Marc de Boni, Le Figaro – Titre original « En Marche! Vers la crise : la démobilisation ronge déjà le mouvement » – Source (Extrait très partiel)