Interrogée, le 4 mars sur BFMTV, sur les deux récents féminicides qui ont eu lieu, l’un en Gironde, l’autre dans la Somme, la porte-parole d’Osez le féminisme, Violaine De Filippis, a mis en cause « notre culture judéo-chrétienne ».
« Malgré ce que tente parfois de faire croire l’extrême droite, ce n’est pas dû à l’immigration, c’est bien notre culture, nos valeurs, notre éducation, celle que l’on donne à nos enfants, qui, dans un continuum de violences, créent ces drames. »
Le nombre de « féminicide » s en France reste désespérément haut, plus de 120 en 2021 et en 2022, selon le collectif « Nous toutes ». Mais, il n’est pas interdit de sourire face à cette formulation pour le moins maladroite de Violaine De Filippis, moquée par la journaliste Noémie Halioua dans « Le Figaro » (07/03/2023) « En Inde, les femmes peuvent se balader en soutien-gorge dans la rue en toute quiétude, en Arabie saoudite, elles sont choyées, sans parler de l’Iran, où le régime des mollahs fait preuve d’un respect de la femme hors pair. »
Il ne faudrait pas non plus oublier le Mexique, qui détient le record mondial de féminicides.
La culture judéo-chrétienne, certes, mais les intégristes religieux de toute obédience sont, comme chacun le sait, les meilleurs amis des femmes…
Article signé des initiales A-S. M. Le Canard enchaîné. 08/03/2023
Visiblement Violaine de Filippis n’est pas allée souvent dans une gendarmerie ou un commissariat.
La culture judéo-chrétienne n’a jamais encourager au féminicide, au pire frustrer quelques enseignants… Par contre l’éducation, elle, en perte de vitesse (démission des parents, mères seules et dépassées, scolarités défaillantes…) conduisent à des pertes de repères qui n’ont rien à voir avec la religion chrétienne. Mais il faut bien trouver un responsable et culpabiliser l’autre, le passé, est une technique banale.
L’éducation scolaire Ne peut résoudre tous les déboires de la société détruite par de multiples causes – dont on ne peut exempter les médias – les mœurs, la littérature, le cinéma, la ghettoïsation voulue (ou subit), l’abandon du service militaire obligatoire, Françoise Dolto et son enfant roi, le crédit la consommation, la perte de repères sociétales, etc.
La volonté gouvernementale statufiant l’individualisme, dégage de toutes velléités collectives, seyant aux pouvoirs des possédants.