Rubrique : Les abonnés nous écrivent : Françoise V.

Suite à l’article cité en référence : Retraite : un projet toujours en porte-à-faux/

Ce projet [de retraite] me semble être pensé de façon peu réaliste, j’avoue être dans l’incompréhension et la lassitude face à ce dossier.

Je m’explique !

Nos dirigeants décident pour nous, mais tiennent ils comptent de la pénibilité des différents postes, de l’usure prématuré des corps ? J’en doute !

Ces décisions sont prises alors que ces messieurs dames ne connaissent nullement de quoi ils parlent.

Alors je leur dirais, « Très bien messieurs dames les ministres, députés, sénateurs mais avant, il serait bon que vous preniez nos postes quelque temps. Bon seigneur, je dirai 1 semaine ! Ensuite nous discuterons !! »

Qu’en au travail des séniors, nous faire travailler plus longtemps, je n’y vois pas de souci. Mais il faudrait que notre santé le permette dans un premier temps.

Voici un autre problème qu’il faut prendre en compte, les employeurs, majoritairement, ne veulent plus de nous, [les seniors] une histoire de rentabilité. Pourtant même si nous sommes parfois un peu moins réactifs, nous avons un savoir que nos jeunes n’ont pas.

Alors, il me semble nécessaire de travailler sur ce point avant de nous affubler…

Je pense qu’il faudrait libérer nos postes, 62 ans me semble correct (pour ceux qui ont encore la chance d’avoir du travail) cela permettrait à nos jeunes de démarrer dans le monde du travail. Car en repoussant le départ en retraite, nous pénalisons les jeunes !

Au lieu de nous culpabiliser et d’allonger notre temps de travail mais aussi de voir à la baisse le montant de nos retraites, il me semble plus judicieux de relancer le travail en France.

En y réfléchissant bien, vos décisions ne font penser à l’histoire du chien qui se mord la queue. Je n’y vois pas de solution réelle mais plutôt une précarisation plus forte encore pour un grand nombreux d’entre nous…


Merci pour ces précisions apportées par Françoise V.


Une réflexion sur “Rubrique : Les abonnés nous écrivent : Françoise V.

  1. tatchou92 17/01/2020 / 16h37

    Je ne peux m’empêcher de penser et de faire référence aux 3 premières années de la Présidence de François Mitterrand : 39 heures hebdos, retraite à 60 ans, lois AUROUX, statut des fonctionnaires de l’Etat, (dernier statut de 1946) de la Fonction Publique Territoriale, (statut de 1952) Titre commun à ces 2 entités, puis en 86, enfin statut de la Fonction publique Hospitalière, avec possibilités de passerelles de l’une à l’autre.
    Création des contrats emplois solidarité qui permettaient de recruter, mais aussi à ceux qui réunissaient les annuités suffisantes de partir en retraite avant l’âge légal, un de nos proches en a bénéficié, enfin la durée du travail ramenée plus tard à 35 heures, sous le Ministère de Martine AUBRY..
    Ça change..

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