LIEN … et pour répondre à certains commentaires…
L’ignoble récupération de la mort de Nahel par l’extrême-droite se poursuit.
Après l’indécent succès de la « cagnotte de la honte », destinée à soutenir financièrement la famille du policier qui a abattu l’adolescent, c’est désormais un appel à manifester en son honneur qui circule sur les réseaux sociaux. Et, comme le souligne le collectif antifasciste La Horde, l’homme à l’origine de cet appel « n’est pas un inconnu ».
« Affaire de #Nanterre. Manifestation de soutien au #Policier ! Avec l’accord de la famille et de son avocat, tous place Denfert-Rochereau ce Mardi pour soutenir notre camarade Florian incarcéré à la prison de la santé ! », peut-on lire sur la page Facebook de #TousHorsService.
Derrière ce collectif dont l’objectif originel – largement dévoyé depuis – était de lutter contre le suicide dans la police, se trouve surtout un homme : Cédric Vladimir. Membre le plus médiatique de #TousHorsService, il semble aussi en être le principal animateur.
Cédric Vladimir est ce policier révoqué qui s’était fait passer pour un membre de la Brav-M sur le plateau de TPMP
Invité en mars dernier, incognito et avec trois autres personnes cagoulées, sur le plateau de Touche pas à mon poste (TPMP), il prétend appartenir à la Brav-M.
Yann Mougeot. Source (Volontairement très courts extraits)
SVP ne mélangeons pas utilisation-récupération pour justifier un acte insensé d’un policier, par la droite et l’extrême droite, en les supplantant-diminuant au regard des exaction-débordement qui se sont manifestés durant plusieurs jours en événements répréhensibles.
L’origine de ces « émeutes » sont le résultat de deux faits dont le premier est la mort (vidéo à l’appui indiscutable) en direct sans justification de tirer de la part du policier et du mal-être régnant depuis des dizaines d’années dans les ghettos, quartiers dont les différents gouvernements s’est désintéressé — et dont il faudrait analyser les raisons profondes (ce qu’a fait en sont temps un certain J-L. Borloo).
Il faut revoir cette conception de ghettos pour personnes déclassées socialement, mais aussi ne pas laisser s’installer des villages communautaires comme en Angleterre. D’autre part il ne faut pas laisser les immigrés illégaux s’installer et les renvoyer chez eux dés leur arrivée, quant aux pays en guerre comme le Soudan la Syrie il faut suivre les réfugiés avec droit d’asile pour les renvoyer chez eux lorsque leur sécurité sera rétablir. Tout ça suppose des adaptations de notre droit, des moyens, du personnel formé. Il faut aussi différencier l’asile politique de l’asile du à l’insécurité
En son temps le grand Charles alla d’un coup d’hélico voir Massu et plus tard le caudillo !
C’était en 1968 les manifestants étaient surtout des bobos à la Cohn Bendit, les enfants des HLM voulaient passer le bac pour accéder aux universités et aux écoles d’ingénieur. De Gaulle n’a pas compris ce qui se passait, il aurait du comprendre que tous ces gauchos finiraient dans les bras de la droite et donc que ce mai 68 était sans perspectives sans avenir. Au lycée technique où j’étais 90% voulaient passer le bac, quant au leader des gauchistes (maoïstes dans mon lycée de Toulon) C’était le fils d’un officier supérieur de la marine, plein aux as, il n’avait pas à s’inquiéter pour son avenir.
Mai 68 a créé une nouvelle société en réflexe pour beaucoup à la contre éducation parentale diffusée avant-guerre, la division Issu de la résistance entre les milices et les résistants, les restrictions d’après-guerre, la rigidité des mœurs éducatifs et sociétales entre 1945 et 1961, la fin de la guerre d’Algérie, et l’extrême besoin d’une liberté retrouvée par la jeunesse. Dans le même temps, même si le plein-emploi existait, la montée d’une part, de la population pauvre, la ghettoïsation résultant d’une urbanisation débridée et massive — au demeurant à 95% dans les villes dans lesquelles la population étaient composées de salariés en majorité, les villes dans lesquelles résidaient les plus aisées, « exemptées » de construction type HLM ! — d’autre part, l’instauration et montée des privilèges (financiers, justice, logements) pour certains, à contribuer aux événements de mai 68.
Malgré tout ce qui peut en être dit aujourd’hui, malgré les différences à prestations de ce mouvement, vécues différemment dans les bourgs centres et la ruralité
Pour celles-ceux qui avaient 20-30 ans à cette époque, l’événement a pu être vécu de façon différente.
Il reste pas moins vrai qu’à l’issue de ces événements est apparu le mal le plus grand pour les classes sociales ouvrières parce qu’elles les rendaient — rendent encore de nos jours — dépendant d’un système basé sur les revenus de la finance, l’accès facilité au crédit à la consommation, la carte bancaire, et entre les années 70 et 80 une certaine facilité à trouver un nouvel emploi mieux rémunéré que dans l’établissement dans lequel on se trouvait.
À partir des années 70 nos jours, la société s’est affranchie d’un certain nombre de tabous moraux, de liberté à tel point qu’aujourd’hui l’individualisme régnante devient primordial sur la collectivité. Cette forme d’anarchie nous amène – où amènera – une forme de rébellion bien plus grave que les Les événements récents issus de cette bavure policière, tant que nos gouvernants ne prendront prend en compte une forme d’égalité entre les traitements des uns et des autres peuplant la France.
Bien évidemment, ce n’est en aucun cas ni une incitation à la rébellion, aucune intention de donner une quelconque leçon, ce n’est ni une prédiction, juste des observations de terrain, d’événements, de soupirs populaires… Un simple avis qui… me regarde !
Michel