En compagnie de la team #CàVous, Anne Élisabeth Lemoine donne la parole à ses invités pour décrypter et analyser l’actualité.
Dans une époque où il faut se méfier comme de la peste, de la xénophobie ambiante, du refus de l’autre, de l’excès de communautarisme, de clanisme, il nous semble important de rappeler un certain nombre de faits qui ont existé dans l’histoire. Il nous est impossible de nier son existence, un « phénomène » de société qui hélas, existe encore dans certains pays où règne des conflits. MC
« Hippocrate aux enfers », documentaire de Michel Cymes et Claire Feinstein, réalisé par Jean-Pierre Devillers, était diffusé ce mardi 30 janvier 2018 sur France 2.
VOIR OU REVOIR LE DOCUMENTAIRE SUR France.tv Ne pas s’étonner si le chargement est un peu long mais la patience vaut connaissance … Utiliser le lien suivant : https://vimeo.com/253736196
De 1933 à 1945, dans les camps de concentration, des médecins ont commis les pires atrocités sur des déportés, au nom de la « recherche scientifique ». C’est cette facette de la barbarie nazie que Michel Cymes, en association avec Claire Feinstein, a décidé d’explorer.
« C’est une quête personnelle. Mes deux grands-pères sont morts à Auschwitz. Lors d’un voyage, je me suis retrouvé devant un ancien bloc où avaient eu lieu ces expérimentations. Je me suis dit qu’il fallait faire un documentaire pour apprendre au public cette partie de l’histoire très mal connue », explique le présentateur du Magazine de la Santé à Allodocteurs.fr.
Plus de 70% des médecins allemands de l’époque ont répondu à l’appel du régime nazi
Michel Cymes y retrace le parcours de plusieurs de ces « docteurs », mandatés par les officiels nazis pour valider leur idéologie de hiérarchisation des « races ». Comme il l’indique dans le documentaire, plus de 70% des médecins allemands de l’époque ont répondu à l’appel du régime et ont adhéré au parti nazi. « Ce travail a une visée pédagogique. Je veux expliquer ce qui s’est passé, le dire et le redire. Comme le disait Henri Borlant, un déporté : « Il faut, il faudra sans cesse rappeler que cela fut »»
Dans Hippocrate aux enfers, Michel Cymes essaie de comprendre comment ces médecins, qui ont prêté le serment d’Hippocrate, ont pu commettre de telles atrocités. « J’ai pris conscience du pouvoir incroyable du médecin sur le patient. On pense qu’un médecin ne peut par définition pas faire de mal, puisqu’on l’a formé à faire le bien », affirme le médecin. « Ma grande fierté, c’est qu’on en parle », confie-t-il.
Il ne faut jamais oublier, non jamais ! 😦
Oui il faut refuser la xénophobie ambiante, pourtant à Marseille, à Paris (et ma fille l’a encore vécu aujourd’hui), la grande majorité des incivilités sont causées par des africains des roms…en 43 ans de transports en commun j’en ai vues. Alors quand on a vécu la violence de certains, il faut une sacré dose de tolérance pour je pas être xénophobe.
Comparer les médecins criminel à la xénophobie ambiante c’est vraiment être à côté de la plaque, la violence elle est du côté des soit disant victimes. On peut leur trouver plein d’excuses, mais à force on finit par les inciter à plus d’incivilités, plus de violence.
????
Désolé Bernard, mais il faudrait peut-être lire correctement, mes propos.
À aucun moment mon commentaire fait un lien entre le problème de la Shoah, des expériences médicales réalisées par des médecins se revendiquant du national-socialisme et la xénophobie et montée du fascisme actuelle, en France, en Europe, dans le monde.
Mon propos distingue bien les excès de la société actuelle, reniant toutes intégrations; attitude qui « pourrait » faire le lit d’une dictature aux pulsions incertaines.
Pas de lien certes Michel mais la première phrase de l’article suscite des réactions. Comme ce n’est effectivement pas le propos de l’article, je ne m’y attarde pas en disant simplement qu’effectivement le problème de l’acceptation par les élites intellectuelles en général de doctrines aberrantes a déjà souvent été évoqué mais sous cet angle médical cela le met encore plus en relief.
Et toutefois je rajoute qu’élevé dans les valeurs morales chrétiennes, j’en ai marre d’être culpabilisé sans cesse par ceux qui (en France plus qu’ailleurs) nous disent de ne pas faire d’amalgames, de se méfier de tout propos raciste…etc alors que le communautarisme, le refus de la laïcité, de la république et la haine simplement du pays…ne vient pas généralement de chez nous. Le taire en permanence, le relativiser ne va pas régler les choses.
Merci Pat pour ce commentaire
Amicale salutation
Michel