[Certains (les dirigeants du mouvement) voudraient appeler cela des « signaux faibles » … Grogne factice ou orchestrée ?
Eux, les « obscures » du groupe, ont certainement la volonté d’exister, de se faire entendre et reconnaitre à la ville, en ruralité, comme dans les médias. Mais, ne sommes-nous pas à la veille d’échéances électorales, fussent-elles municipales avant d’autres (telle la présidentielle de 2022) ; n’est-ce pas un jeu de com’ voulu par le chef suprême, locataire temporaire de l’Élysée et ses services de communication chapeautant-dirigeant les médias à sa solde ? MC]
- C’est une députée, Albane Gaillot (Val-de-Marne), qui annonce le lundi qu’elle se met en retrait du groupe LREM à l’Assemblée nationale.
- Une autre, Michèle Crouzet (Yonne), qui, le mercredi, se dit « fière » sur Twitter « de quitter LREM et ses incapables » avant de se raviser en plaidant le piratage de compte, ce qui n’a trompé personne à la direction du parti.
- Par ailleurs, les parlementaires ne se sont pas déplacés en masse à l’université d’été du parti, à Bordeaux (Gironde), ce qui n’est pas passé inaperçu.
Voilà pour la face visible des turbulences qui traversent le groupe LREM à l’Assemblée.
Pour ce qui est de la partie immergée…
Selon nos informations, une trentaine de députés LREM, soit 10 % des troupes, pourraient être tentés de larguer les amarres ou de marquer une distance, en se déclarant apparentés. […]
« Ça remue au groupe, en ce moment, car on rentre dans le dur.
- Le Ceta et le Mercosur ont clivé.
- Les retraites, c’est chaud.
- La bioéthique, c’est chaud.
- La laïcité,
- le débat sur l’immigration, pareil… énumère un ministre.
Ce sont des gens qui n’ont pas de colonne vertébrale commune. En fait, c’est Macron qui a été élu 300 fois. Quand on attaque les gros dossiers, c’est une difficulté. » […]
[…]
Pauline Théveniaud. Le Parisien. Titre original : « LREM : la grogne monte chez les Marcheurs ». Source (Extrait)