Ponction sur les retraités, ces privilégiés !

Haro sur les retraités … comme ses prédécesseurs. Ce gouvernement fait tout l’inverse pour les retraités. MC

Baisser le niveau de vie des retraités constitue donc un véritable danger pour notre économie : les retraités assurent plus de la moitié des dépenses de consommation, 64 % des dépenses de santé, 60 % de celles d’alimentation ou encore 58 % de celles d’équipement de la maison, selon le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie.

Réforme après réforme, les retraités sont devenus la variable d’ajustement préférée du gouvernement pour boucher les trous, quitte à miner un peu plus la croissance…

Aligner le taux de la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités (6.6 %) sur celle des actifs (7.5 %): le gouvernement avait balayé cette proposition pour 2013.

Issue d’un rapport de la Cour des comptes en septembre 2012, elle serait désormais à nouveau envisagée. La mesure rapporterait 1;2 milliard d’euros, selon la direction des statistiques du ministère des Affaires sociales et de la Santé. Elle concernerait, d’après la Cour des comptes, 49 % des retraites.

Pour les autres, 12 % sont soumis à un taux réduit de la CSG de 3,8 % (parce que leur impôt sur le revenu est inférieur à 61 euros); 32 % en sont exonérés (parce qu’ils touchent le minimum vieillesse, une allocation d’invalidité, bénéficient d’un allégement de la taxe d’habitation ou encore ne résident pas en France), les 7 % restants n’étant pas concernés.

Cette mesure viendrait s’ajouter, d’une part, à la nouvelle taxe de 0,3 % prélevée sur l’ensemble des pensions des retraités éligibles à la CSG: d’autre part, à la désindexation des pensions complémentaires pour 11,5 millions de retraités.

Conséquence à venir: une baisse du pouvoir d’achat. Pas d’inquiétude, prône la Cour des comptes, qui estime que « les retraités sont en moyenne dans une situation financière globale légèrement plus favorable que celle des actifs ».

Certes, les retraités d’aujourd’hui ont eu des carrières plus avantageuses que les générations précédentes. Cependant, cette analyse rapide ne prend pas en compte les reformes passées qui produiront pleinement leurs effets sur les futurs retraités, ceux dont la vie active est d’ores et déjà abîmée par les années de crise, de chômage et de précarité.

Aujourd’hui, d’après l’enquête. « Retraités aux revenus modestes » menée par la CFDT retraités auprès de 1505 personnes à la retraite, 48 % des retraites français vivent en dessous du seuil de pauvreté; avec moins de 964 euros par mois pour une personne seule et 1446 euros par mois pour couple.

Baisser le niveau de vie des retraités constitue donc un véritable danger pour notre économie : les retraités assurent plus de la moitié des dépenses de consommation, 64 % des dépenses de santé, 60 % de celles d’alimentation ou encore 58 % de celles d’équipement de la maison, selon le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie.

Plutôt que de rogner sur ce moteur de l’économie, le gouvernement devrait rompre avec la théorie de la baisse du coût du travail qui conduit à multiplier les allégements de cotisations patronales et grève le système de financement des retraites sans effets sur l’emploi, la croissance et la lutte contre le chômage.

Plutôt que de rogner sur ce moteur de l’économie, le gouvernement devrait rompre avec la théorie de la baisse du coût du travail qui conduit à multiplier les allégements de cotisations patronales et grève le système de financement des retraites sans effets sur l’emploi, la croissance et la lutte contre le chômage.

Clotilde Mathieu – Titre original « Les retraités : vache à lait du gouvernement »

 

3 réflexions sur “Ponction sur les retraités, ces privilégiés !

  1. candide57 21/05/2013 / 20h56

    non seulement on va baisser leur niveau de vie, mais leur nombre aussi!! que du bonheur!

  2. carlo 28/06/2013 / 8h49

    DU BALAI HOLLANDE, UN INCAPABLE QUI PONCTIONNE LES RETRAITES.
    PASSE SON TEMPS A DONNER NOTRE ARGENT AUX GENS QUI NE
    TRAVAILLENT PAS.

    • Libre jugement - Libres propos 28/06/2013 / 12h58

      Je n’ai pas pour habitude de censurer les remarques qui sont postées sur ce blog. Pour autant cela ne prouve absolument pas que je sois d’accord avec les propos tenus par cette personne.

      Je le remercie d’avoir prit un peu de temps à lire l’article cité et le commenter à sa manière.

      Je me permettrai quand même de faire une petite remarque ou une grosse (chacun pourra apprécier):

      1) « … du ballet Hollande, un incapable qui ponctionne les retraites… Etc. Peut sous-entendre que le président en exercice n’est pas à la hauteur et par conséquent son prédécesseur l’était -premier point de vue, que chacun est en droit de partager ou pas.

      2) l’accent porté sur « … passe son temps à donner NOTRE argent aux gens qui ne travaillent pas. « ; affirme deux points.

      a) affirmer « … à donner NOTRE argent… » pose la question de savoir qui est derrière NOTRE -Sont-ce dans ce Notre inclus le Français de souche blond surcroit et catholique pratiquant ? Sont-ce tous les Français un jour de papiers officiels, payant des impôts quel que soit leurs ethnies, origines, cultes ou athées ? en réalité dans le sens de la phrase, il me semble bien qu’il y a, lieu à discrimination envers l’autre, mais l’autre et qui.

      b) est-il possible de prendre en compte que d’un côté il y aurait « notre argent » en considérant que les gens qui ne travaillent pas n’auraient pas d’argent ? Qu’en conséquence ils ne règlent jamais rien ?

      3) « … aux gens qui ne travaillent pas. », de qui parlons-nous de ces 3 millions de chômeurs, victimes pour la plupart d’un système économique libéral, de directives de Bruxelles, de la cupidité d’actionnaires ou banquiers préférant délocaliser; chômeurs qui n’ont jamais demandé à l’être dans ces conditions par conséquent, se retrouvant sans ressource, nous devrions les laisser sans aucune possibilité d’une quelconque aide, ne serait-ce que pour survivre les aider à retrouver un emploi, ou devant la maladie, permettre à leurs enfants une scolarité un repas ? Ont-ils l’obligation de double peine perte d’emploi: perte de revenu et perte d’identité dans la société ? En un mot, créer une insécurité « La cour des gueux » échappant à toutes règles comme au moyen-age ?

      4) Enfin dernières catégories, les clandestins en transit, les demandeurs d’asiles.

      a) Comment interdire à une personne étrangère réduite au plus grand dénouement dans son pays, confronté à des guerres ethniques, des dictatures de ne pas chercher à s’expatrier. Sans remonter au temps jadis ou l’expatrient de français était courant (le peuple basque entre autre), il fut un temps au sortir de la guerre de 40-45, ou polonais italiens, portugais ou espagnols, étaient sollicité pour remplir des emplois que les bons français « dits de souche » ne voulaient pas remplir. Ils sont aujourd’hui largement intégrés et ne pose aucun problème. Alors oui, ces personnes en transit sur le sol français doivent être encadrées et nous devons leur permettre de se rendre dans les pays qu’ils souhaitent. Ce qui donne la fois au gouvernement français contraintes, obligations mais aussi impose une réciprocité d’engagement d’un transit réellement temporaire aux clandestins.

      b) le cas des demandeurs d’asile est bien différent. Je ne parlerai pas ici des demandeurs d’asiles « venu » valoriser financièrement en France leur parcours scientifique ou leurs études (tournons-nous, dans ce cas vers la valeur de la formation universitaire, les débouchés possibles dans la recherches française). Comme je l’ai dit précédemment dans cette catégorie nous trouvons bon nombre de personnes dissidentes envers les dictatures dans leur pays ou décimer par des guerres civiles ou religieuses voire ethniques. Que ferions-nous à leur place et qu’ont fait certain de nos glorieux parents entre 40-45 se rendant en Angleterre désertant le fascisme nazi ?

      En conclusion et pour répondre au poste – libre à vous d’avoir cette pensée mais avez-vous réponse à mes interrogations ?

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