Venezuela, les guarimbas et le silence européen

Début 2014, le programme des opposants de droite appelé « La Salida » (la sortie) échoua au Venezuela. Était-ce juste un programme d’alternance politique? Pas du tout. Certains parmi ces politiciens avaient déjà participé au coup d’Etat contre Chavez 2002, et ils décidèrent de récidiver. Par la promotion de la violence et le chaos dans le pays, cette « opposition » renonça définitivement à la voie démocratique. Cela mena à l’arrestation de Leopoldo Lopez et Antonio Ledesma et à une enquête de responsabilité sur un total de 43 morts, 486 blessés et 3500 arrestations au cours des guarimbas (barricades de rue). Cependant, les médias européens persistent à les dépeindre comme des victimes et des prisonniers politiques, reléguant toute responsabilité quant à ces événements au gouvernement vénézuélien qui, lui, est décrit comme une « dictature effroyable ». C’est l’application d’une règle connue de la propagande de guerre : inverser le rôle des victimes et des bourreaux.

Alex Anfruns – Investig’Action – SOURCE Lire la suite

Hugo Chávez, Dieu et la révolution

Caracas a annoncé avoir déjoué une tentative de coup d’Etat mi-février. En dépit des événements de ce type, c’est de l’intérieur du processus bolivarien qu’a émergé la principale menace pour son avenir : la corruption (lire « Le Venezuela miné par la spéculation »). Celle-ci s’oppose à l’éthique révolutionnaire que l’ancien président Hugo Chávez, décédé en 2013, revendique dans un livre d’entretiens avec Ignacio Ramonet, dont nous présentons ici un extrait. Lire la suite