Ça, je veux fourniller …
Ça, je veux fourniller en ton joly fourneau: Car j'ay de quoy esteindre et allumer la flamme, Je vous veux chatouiller jusqu'au profond de l'âme Et vous faire mourir avec un bon morceau. Ma petonne inventons un passe-temps nouveau. Le chantre ne vaut rien qui ne dit qu'une gamme, Faictes donc le seigneur et je feray la dame, Serrez, poussez, entrez, et retirez tout beau. Je remu'ray à bons d'une vitesse ardente, Nos pieds entrelacez, nostre bouche baisante: La langue frétillarde ira s'entremouillant. Jouons assis, debout, à cossé, par derrière Non à l'Italienne, et tousjours babillant: Ceste diversité est plaisante à Cythère.
Marc Laphrise de Papillon (1555-1599)
quand de jolis mots tout cela est dit …
Bonjour Anne la Malouine
Oui de jolies mots qui guérissent de certains maux, accompagnée et accompagnant.
Bonne journée
Michel
Bien rimé, et, si je puis me permettre… Bien envoyé !
Bonjour Christine,
Bien rimé ou bien arrimé ???
Bonne journée
Michel
Je ne connaissais pas ce poète ! Un connaisseur à ce qu’il me semble!😉
Bonjour Swannaelle,
à vrai dire et à la vue l’époque à laquelle cela a été écrit, je ne puis garantir que fut un parfait connaisseur de la femme… Juste peut-on dire de lui qu’il avait un certain doigté …
Bonne journée
Cordialement
Michel
😉