En Espagne, l’autogestion plutôt que le business
En Espagne, seul le trafic de stupéfiants est répréhensible – non la détention à des fins de consommation personnelle. Exaspérés d’avoir à se soumettre aux dealers, des groupes d’usagers ont, depuis 2002, mis en place un système original de coopération autogestionnaire de production de cannabis.
Regroupés en « cannabis social clubs », nombreux et légaux aujourd’hui, ils mutualisent terrains et coûts, cultivent selon des méthodes bio débattues en amont et se partagent équitablement leur récolte, sur la base d’un fonctionnement associatif démocratique.
La distribution se fait par petites quantités, afin d’éviter tout trafic et de permettre aux adhérents de gérer leur consommation, planifiée à l’avance.
Ce dispositif promeut donc des pratiques protégeant la santé et la sécurité de tous. Et si ses initiateurs militaient au départ pour une légalisation classique, ils défendent aujourd’hui cette expérience novatrice, craignant de voir la création de multinationales du cannabis, à l’instar de celles du tabac.
A la fois pour et contre !
Certe cela permettrait de briser le trafic mais n’est-ce-pas dangereux de légaliser le cannabis ? ! Car cette substance n’est pas sans conséquences sur le corps humain.
Nous voyons bien les dégâts qu’occasionne l’alcool, c’est l’addiction la plus dévastatrice légalisé de notre société. Il est donc judicieux d’y réfléchir à deux fois, non ? !
Depuis bien longtemps cette « légalisation » du cannabis est envisagée.
Les drogues … certaines sont légalisées parce qu’elles « rapportent » financièrement à l’état ET font vivre certaines personnes (viticulteurs, viniculteurs, Cavistes, etc, et agriculteurs), d’autres interdites, font les choux gras des dealers ….
La « circulation » des drogues contrôlées ou illicites continuerons …. tant que la demande existera.
Hélas un contact amer, mais réel.
Parfois je me demande si dans notre société actuelle, l’Homme n’a pas oublié ce que voulait dire « être heureux » pour aller chercher de tes remèdes à son mal de vivre…
Voilà bien un sujet de débats
c’est un excellent compromis. la France devrait s’en inspirer plutôt que réprimer.