Hier comme aujourd’hui, la Cavalerie a toujours été un point de passage obligatoire située au cœur du Larzac.
Les Templiers y ont développé un village, après y avoir bâti un château disparu depuis longtemps. Les Hospitaliers ont construit une muraille en grande partie conservée aujourd’hui : tours rondes rue du Portalou et des Remparts.
Flâner dans la Cavalerie, c’est découvrir des anciens hôtels particuliers, de belles portes du XVIIème siècle, de petites échoppes. Son église du XVIIIème abrite les vestiges de l’ancienne église templière bâtie après que l’Ordre du Temple ait pris possession de ce nouveau fief en 1154.
La Cavalerie n’a pas été épargnée par les Guerres de religion, qui furent très odieuses en Sud-Aveyron. Ainsi, en 1568, des bandes de soldats protestants l’investissent et n’hésitèrent pas à griller les paysans du cru.
Note : En cliquant sur n’importe quelle photo vous la verrez en « grand » format
SONY DSC 
Collection personnelle, Reproduction strictement interdite, Photos MC, Appareil Sony Alpha 500. Zoom 18/55. Filtre polarisant. Pare-soleil. Temps pluvieux, très couvert.
Bonjour, village superbe Bon après-midi amitiés MTH
merci Marie pour ce commentaire et avoir passé quelques instants sur ce blog.
Cordialement
Michel
Bonjour Michel,
Je découvre avec vous la région de ma belle-fille, originaire d’à côté de Rodez.
Je comprends maintenant parfaitement son attachement pour celle-ci, l’authenticité, le style, ce vécu qui est encore bien visible dans ces maisons, ses rues.
Je vais être très dure avec ma région, la Picardie est passe partout à côté, l’Oise est trop marqué par la région parisienne. Il y a trop de mélange de style, comment d’ailleurs peut-on accepter cela au départ de la construction.Quelques lieux sont restés typiques mais si peu…quel dommage !
Merci Michel, douce journée !
Bonjour Françoise,
Si nous allons si souvent dans cette région aveyronnaise, c’est que nous avons nos deux filles ainées qui résident l’une à Millau, l’autre à Rodez.
Comme beaucoup de citadins, parisiens de surcroît hanté par 2 problèmes: un temps passé a travailler et en déplacement de l’ordre de 10 à 11 heures par jour, aussi considérerions nous les week-ends avec deux priorités réapprovisionner le réfrigérateur en denrées et quelques heures de repos.
Ce faisant lors de nos déplacements « vacanciers », nous considérions un certain nombre de départements comme étant des passages temporaires mais obligés, menant soit sur des destinations « Atlantique », « Méditerranéennes », « Pyrénéennes », « Alpes » et, à la rigueur, l’Alsace.
Quant à la région du Nord (et par voie de conséquences une grande partie de l’est) elle était la « limite intolérable » dans ces paysages industrielles et de corons d’un coté, synonyme de froidure et mauvais temps (allez savoir pourquoi ?), et pour notre génération l’est exprimant les affres de la guerre de 40. Par conséquent le nord et l’est étaient relégués au stade de contrées sans intérêt.
Bien évidemment, le temps de la retraite venue et les quelques possibilités que cette situation nous offrit; en voyageant, nous avons complètement changé notre vision et découvert maints départements conservant une authenticité de bon aloi, qu’il faut connaître absolument. Cela nous permit, entre autres, de réviser nos jugements sur le nord de la France et tous les pays nordiques.
En vous souhaitant de trouver votre place dans la société industrielle.
Amicalement
Michel