Voilà bien le type d’information qui ne manquera pas d’alimenter une polémique entre la situation économique des entreprises allemandes comparées aux entreprises faisant parti de la zone Europe. Entendez glorifier l’expansionnisme des entreprises allemandes avec la mise en avant de sa main-d’œuvre spécialisée dans l’excellence de sa technicité.
Au demeurant cette information nécessite qu’elle soit opposée à quelques statistiques plus dérangeantes. L’Allemagne se trouve en 13e place (stat. 2010) avec 15,60 % comme « taux de pauvreté » alors que la France se place 11e rang avec 13,50 %, quant à la dette publique l’Allemagne se retrouve au 19e rang avec 82,20 % du PIB alors que la France se trouve à la 22e place avec 90,50 % du PIB. Retenons également que la production horaire est supérieure en France qu’elle ne l’est en Allemagne qui pourtant (selon les statistiques) travail pratiquement 2 h de moins par semaine.
Enfin retenons, comme le souligne le syndical DGB Allemand, que le gouvernement de Merkel entend profiter de cette manne temporaire pour que dans un deuxième temps soit abaissé le taux des retraites allemandes. Nous sommes toujours dans l’esprit d’un libéralisme effréné permettant aux actionnaires de toujours gagner plus sur le dos de ceux qui produisent. MC