… aucun conflit ne justifie le massacre de civils, les dommages collatéraux sont d’une horreur… MC
Combien de morts palestiniens pour répondre aux 1 400 martyrs israéliens ? Plus de 8 000 – dont les deux tiers de femmes, d’enfants et de vieillards -, comme l’affirme, en publiant une liste de noms, le ministère de la Santé du Hamas (un oxymore) ? ou plusieurs milliers, comme l’admet, plus vaguement, l’administration américaine ?
Quelques drames ont été décrits avec précision car ils étaient liés à des communautés en lien avec l’extérieur : agents des Nations unies victimes de bombardements (59 morts), humanitaires ou personnels soignants fauchés par des explosions, chrétiens écrasés par l’effondrement de l’église Saint-Porphyre (16 tués), etc.
Mais le calvaire des Gazaouis est de moins en moins documenté, les journalistes étant, comme les autres, victimes du déluge de bombes israéliennes.
Selon l’ONG américaine Comité de protection des journalistes, après trois semaines de conflit, au moins une trentaine d’entre eux, dont certains sont des « fixeurs », ont péri. Un chiffre à comparer, souligne « La Croix » (27/10), à celui des 17 confrères disparus en dix-huit mois de guerre en Ukraine. Les survivants subissent le manque d’électricité, de réseau, de matériel et l’angoisse de la mort imminente pour eux et leur famille.
Le 25 octobre, Wael alDahdouh, le chef du bureau local de la chaîne qatarie Al-Jazira, a appris en direct le décès de sa femme, de son fils et de sa fille après la chute de roquettes sur le camp de réfugiés de Nuseirat.
Sans médias, comment informer — ou ne pas désinformer (comme lors du bombardement de l’hôpital de Gaza) — sur la vie des déplacés (des centaines de milliers), privés d’abri, d’accès à l’eau et à la nourriture, sur les secours qui commencent (petitement) à arriver d’Egypte, sur l’évolution du conflit, sur l’identification des victimes, sur le sort des 230 otages israéliens, boucliers humains du Hamas ?
Et comment savoir si Netanyahou continue d’envisager, pour la Palestine, la solution à zéro État, ou s’il laisse du temps aux tanks ?
Article signé des initiales J.-F. J. Le Canard enchaîné. 01/11/2023
La guerre, quelle qu’elle soit, est une abomination pour les civils. Dans l’histoire de l’humanité, sur tous les continents, les conflits armés ont été le lieu de massacres de civils. Suivants les péripéties des conflits, les civils ont servi soit d’otages soit de « boucliers humains ». Relisons nos livres d’histoire concernant le continent européen et sachons en tirer les enseignements pour ouvrir des pistes conduisant à la paix .
Sans oublier que l’histoire de notre pays, à travers les siècles, peut nous éclairer grandement sur ce sujet !
Les ennemis d’hier deviennent les amis d’aujourd’hui , l’Europe en est la parfaite illustration.
Il faut remettre la politique au centre des préoccupations de la résolution des conflits que nous subissons à ce jour, à distance. Mais, en tant que spectateurs, nous pouvons contribuer à une paix juste et pérenne.
Les diplomates doivent urgemment prendre le pas sur tous les va en guerre de toute nature ! Il n’y aura de solution que politique.
Bonjour et merci Robert pour ce commentaire
Amitiés
Michel