Quand Julie Mélichar raconte les neuf jours éprouvants qu’elle avait passés sur l’Aquarius entre le 9 et le 17 juin. Après le refus de l’Italie et de Malte de l’accueillir, le navire humanitaire affrété par les ONG SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF) a été contraint d’errer au milieu de nulle part, sans savoir pour combien de temps, chargé de 629 migrants tout juste sauvés d’une mort certaine.