La collision, en août 2012, entre un contre-torpilleur lance-missiles américain, en « opération de sécurité maritime », et un navire japonais n’aura sans doute pas contribué à apaiser les tensions qui planent sur le détroit d’Ormuz, menacé de fermeture par Téhéran. En 1980, ce passage névralgique du commerce pétrolier mondial faisait déjà l’objet de toutes les attentions : les États-Unis craignaient alors les conséquences de la révolution iranienne.