Être au pair

Expression

Dans son sens économique, le pair était l’ancien nom pour désigner la parité, le cours, la valeur d’échange d’une monnaie.

C’était aussi à l’époque où les familles aisées engageaient des répétiteurs : « au pair » pour donner des leçons alors enfants, en échange de la nourriture et du logement. Quittant sa bonne d’enfants (ou sa nurse), il était temps que l’enfant commence à s’instruire.

Aujourd’hui ce n’est plus la nurse, c’est la jeune fille « au pair » qui élève les enfants des ménages de cadres. La mode nous est venu comme d’habitude des États-Unis.

Nombreuses sont les étudiantes étrangères dans les pays anglo-saxons, entre autres, employées « au pair » financant ainsi leurs études.


Bernard C. Galey. Recueil : « du coq à l’âne ». Éd. Taillandier


Une réflexion sur “Être au pair

  1. tatchou92 28/03/2024 / 22h20

    On voit aussi, et c’est très bien, des personnes âgées qui se retrouvent seules, et qui, en accord avec leurs enfants, échangent un service ou mettent à disposition de jeunes étudiants, une chambre, avec accès à la cuisine et salle d’eau, contre quelques heures de présence, d’un loyer modeste, de repas partagés. Chacun s’y retrouve, les enfants des mamies sont rassurés, comme le sont les parents des jeunes filles ou des jeunes gens.

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