TikTok pousse-t-il au suicide ?

Les parents de Marie, une adolescente harcelée à l’école, qui s’est suicidée à 15 ans, en septembre 2021, ont porté plainte contre TikTok, pointant une part de responsabilité du réseau social dans le passage à l’acte de leur fille.

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Voiture électrique…

… Emmanuel Macron oublie un détail

Le tout électrique ne veut pas dire zéro émissions de CO2, en voiture autant qu’ailleurs.

« 1 million de voitures électriques produites d’ici à 2027 sur le sol de France » : au milieu de son discours sur la planification écologique ce lundi 25 septembre, l’annonce était au cœur de la stratégie d’Emmanuel Macron pour des transports verts. Le Président veut que les Français passent à l’électrique, non seulement pour se chauffer mais également pour se déplacer.

Quoi qu’en disent les ecologistes, le gouvernemnt, le parlement européen, les moteurs thermiques seront encore présent de nombreuses années après l’interdiction la vente de véhicules neufs.

Même s’il est permit à ses concitoyens d’en finir avec la voiture thermique « grâce » à la promesse (aujourd’hui…mais demain) du chef de l’État de mettre en place un système de leasing, (qui profitera aux agences de prêts) location longue durée avant d’acquérir le véhicule, à destination des ménages modestes (rien n’est dit concernant la durée de vie des batteries or il faut souvent les changer et leurs couts est prohibitifs). Un financement à 100 euros par mois qui sera révélé « dès le mois de novembre ». La voie est libre pour un transport individuel 100 % vert ?

Les choses sont un peu plus compliquées que ça.

 Comme nous le rappelions en juin 2022 quand le Parlement européen avait voté l’interdiction de la vente des voitures thermiques neuves en 2035, les voitures électriques ne brûlent pas de carburant et n’émettent donc pas de CO2 directement. Mais les émissions indirectes sont loin d’être négligeables.

D’abord, il y a celles liées à l’électricité consommée par le moteur de la voiture. Si pour la produire, on dégage du CO2 (avec une centrale à charbon par exemple), cela grève le bilan carbone du véhicule. 

La bonne nouvelle, c’est que la France, avec son mix énergétique comprenant beaucoup de nucléaire et un peu d’énergies renouvelables, consomme une électricité très peu carbonée.

Ensuite, il y a toutes les émissions de gaz à effet de serre induites par l’extraction des ressources, la production de la voiture ou encore celle de la batterie. Par rapport à une voiture thermique, l’achat d’un véhicule électrique démarre avec une “dette” carbone plus importante. Mais il suffit de rouler environ 4 ans avec pour que le bilan carbone du véhicule devienne plus rentable qu’un véhicule à moteur thermique.

En clair, une voiture électrique reste un meilleur choix pour la planète qu’une voiture à essence. Pour autant, faire cette transition n’est pas suffisant pour décarboner le secteur des transports. Il faut repenser notre rapport à la voiture et aux déplacements, qui à décider, comme le réclament certains experts, que le nombre de voiture sur les routes doive être divisé par deux.


Grégory Rozières et Matthieu Balu HuffingtonPost – Source (Extraits)


Kretinsky rachete…

Nous sommes le 29 janvier 1996. Jacques Chirac, président de la République, annonce « l’arrêt défmitif des essais nucléaires français ». Les résidents d’Algérie, puis de Polynésie française ne seront plus exposés aux terribles radiations. Une excellente décision, évidemment. Mais qui rend notre pays dépendant d’une technologie très spécifique, les supercalculateurs, seuls capables de simuler les effets des différents instruments de mort atomiques.

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