Après les massacres du Hamas en Israël, les regards se sont détournés de Kiev, à la grande joie de Vladimir Poutine.
Toujours décidé à briser la petite Ukraine, celui qui, selon un expert français, se rêve en « chef du camp antioccidental », a fait basculer la Russie dans « une économie de guerre », allant jusqu’à remettre en état de vieux chars et d’anciennes pièces d’artillerie datant de l’ère soviétique.
Le maître du Kremlin se réjouit d’autant plus qu’à Washington le Congrès est divisé sur la poursuite de l’aide apportée à l’Ukraine. Contrôlée par les Républicains, la Chambre des représentants entend bien réduire cette aide, et une petite musique commence à monter : « C’est à l’Europe, maintenant, de prendre la relève, en consentant davantage d’efforts. »
Le Département d’Etat, lui, s’est voulu rassurant, affirmant par la voix de son porte-parole, le 10 novembre, qu’en dépit de la guerre en Israël les USA demeuraient concentrés sur le « soutien à l’Ukraine face à l’invasion russe ». Mais, le lendemain, lors d’un point de presse, Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone, a fait cette déclaration surprenante : « Nous implorons le Congrès d’adopter la demande d’aide supplémentaire proposée par le président Biden, afin que nous puissions continuer à répondre aux besoins de l’Ukraine. »
La guerre s’éternisant et l’aide militaire américaine se réduisant, l’angoisse monte à Kiev. D’autant que Josep Borrell, le haut représentant de l’Europe pour les Affaires étrangères, l’a avoué, le 6 octobre : « L’Europe ne peut pas se substituer aux Etats-Unis. »
Signe que l’Ukraine n’a plus vraiment la cote aux Etats-Unis, la chaîne NBC, citant « des responsables américains », affirme que les Alliés encouragent le gouvernement ukrainien à ouvrir « des pourparlers de paix » avec la Russie. Ce dont Volodymyr Zelensky refuse d’entendre parler.
Mais le courage et la détermination ne suffisent pas toujours. Sans doute le président ukrainien espère-t-il vraiment que les avions de combat F-16 promis arriveront à temps. Ainsi que des chars, des munitions d’artillerie en quantité suffisante, des systèmes de défense antiaérienne, de nouveaux canons Caesar, et le fameux missile de croisière allemand Taurus…
Claude Angeli. Le Canard enchaîné. 15/11/2023
L’opinion publique se lasse vite, et ce conflit, porté à bout de bras par quelques atlantistes forcenés, ne peut déboucher sur rien sinon des milliers de morts et de blessés supplémentaires. Chacun a ses raisons, les russes refusent de voir Moscou à portée de missile de l’otan (comme les usa pour Cuba), et refusent les frontières dessinées par Staline et Krouchtchev, les Ukrainiens, qui ont bénéficié d’un pays agrandi au détriment de ses voisins par Staline et Krouchtchev, ne veulent rien rendre. Les russes ont pris des gages, et ne les rendront pas. C’est un conflit sans solution, donc un front comme la ligne de partage des Corées, le choix est entre accepter ou continuer le massacre. Biden et l’UE font un mauvais choix, certes ils payent mais qui meurt?
Bonjour Michel, je pense qu’il est temps de discuter, il y a déjà trop de sang versé des deux côtés, une guerre doit se finir et elle se finit toujours mais à quel prix? bonne journée Amicalement MTH
Bonjour Marie, j’entends et valide ton commentaire, les deux belligérants devraient trouver une-des solution-s pour retrouver la paix sur leur territoire.
Le week-end approche et te souhaite de le passer en famille le mieux possible.
Amitiés
Michel