Il n’y a pas que romans, essais, nouvelles, recueils de poésies, biographie, histoire, géographie, science-fiction, etc. à lire pour se renseigner, connaitre des pans de notre société actuelle comme celles passées.
Le livre d’Aïcha Limbada – « La nuit de noces » est une étude comportementale non seulement des époux, mais aussi de l’entourage, des rites et convenances tant civiles que religieuses de cette nuit de noces entre fin XIXe, mi XXe.
Certes ces 300 pages ne se lisent pas comme un roman d’autant qu’elles comportent de nombreuses citations et références… Sur ces derniers points chapeaux pour autant de recherches, recherches qui viennent conforter le texte lui délivrant une valeur d’authenticité permettant si le doute venait d’effectuer un contrôle personnel. Il est difficile d’imaginer aujourd’hui avec les mœurs actuelles ou l’enseignement de la sexualité est libéré.
L’acte sexuel est le plus souvent pratiqué tant par les hommes que par les femmes avant le mariage. Si les rites, les mœurs, les obligations en exercice entre fin XIXe, mi-XXe, ont pu détruire des couples ne serait-ce que par l’« obligation — dictée par la foi religieuse — du « devoir conjugal ». Notion qui a fait dire à certains que la nuit de noces était un « viol légal » une initiation forcée des « oies blanches, est aujourd’hui de moins en moins une raison de divorce, de séparation.
Voir aussi l’article https://librejugement.org/2023/09/11/nuits-de-noces/
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