Un enfantillage éhonté de Charline Avenel…
Dans un entretien accordé au « Parisien » (23/9), Charline Avenel est sortie de son silence « pour ne pas laisser certaines contre-vérités prospérer ». Cette énarque était la rectrice de l’académie de Versailles au moment où une lettre menaçante a été envoyée aux parents de Nicolas — ce lycéen de Poissy (Yvelines) harcelé par ses camarades de classe qui s’est depuis, suicidé.
L’ex-haute fonctionnaire-partie pantoufler à la tête d’une boîte d’enseignement supérieur privé — s’attache à mettre les points sur les « i » « Cette lettre a été rédigée et signée par la direction des ressources humaines du rectorat. » En clair ce n’est pas moi, c’est la DRH. Après tout, Avenel n’était jamais que la numéro un de l’académie !
Ce courrier « inadmissible », explique-t-elle, « n’avait pas vocation à [lui] être communiqué » « J’ai validé le principe de courriers adressés aux familles qui menacent les enseignants. Mais jamais pour des correspondances avec des familles dont les enfants sont victimes de harcèlement. » Pas elle, encore ?
Le courrier comminatoire adressé aux parents de Nicolas par l’académie de Versailles n’est pas un cas isolé au cours de l’année scolaire 2022-2023, sur 120 « courriers de réprobation » envoyés aux parents par le même expéditeur, 55 « posent question », d’après le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal (BFMTV, 25/9). Ça commence à faire beaucoup…
Mais Avenel, de son côté, n’a rien vu « Je découvre que [d]es lettres de réprobation ont été envoyées, et je le crains en nombre, sans discernement, à des familles en détresse. »
Dommage qu’elle ne « découvre » tout cela qu’au moment où elle n’est plus aux commandes.
Signé des initiales C.B. Le Canard Enchainé. 27/09/2023
Toujours la même rengaine, responsable si peu, pas coupable surtout pas