… ne devrait pas agir ainsi.
D’un côté « il » (par l’intermédiaire de son ministre Attal) règlemente le port de l’abaya aux musulmanes – uniquement dans les écoles certes – de l’autre, il se montre empressé envers le culte catholique en étant présent à la messe du pape à Marseille !
Par sa posture, le président ne va-t-il pas rallumer les guerres de religions en France et quid de la laïcité…
Il est normal et compréhensible qu’un haut magistrat public, notamment le président, assiste à un office religieux dans le cadre d’un hommage à un policier, à un soldat, à un professeur, à un agent public, il est normal aussi qu’il puisse pratiquer un culte en tant que personne privée…
… mais il n’a pas à reconnaître l’existence d’un culte par sa présence officielle non motivée par une obligation politique.
« Oui mais… ils (Giscard, De Gaulle) l’ont fait » – et alors ? ce n’est pas parce qu’une erreur est faite qu’il faut la réitérer.
Quant à l’argument du « pape chef d’État » auquel la puissance publique doit rendre les honneurs de son rang, il ne vaut pas pour une cérémonie religieuse.
Le pape lui-même a précisé qu’il ne s’agit pas d’une visite d’État, par cette déclaration « Je vais à Marseille, pas en France » – confirmant ainsi, que le Pape uniquement pour célébrer une messe, en France.
Oui tout à fait d’accord
Je souscris à l’analyse factuelle et conceptuelle.
De plus, j’ai déjà exprimé mon point de vue sur notre État laïque à partir de notre Constitution.
Merci Robert pour ce commentaire.
Amitiés
Michel