… un an après sa création, où en est ce mouvement selon les sondages IFOP et les ressentis des electrices-electeurs ?
Les commentaires-analyses sont de Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop
La crédibilité de l’alliance politique entre la France insoumise, le Parti communiste français, Europe Écologie-les Verts et le Parti socialiste conclus à l’occasion des législatives de 2022 stagne dans l’opinion.
Plutôt qu’un « rassemblement politique amené à s’enraciner dans le paysage politique », la Nouvelle union populaire, écologique et sociale est vue comme une « coalition électorale amenée dans le futur à se désunir et même à disparaître » pour 64 % des sympathisants de gauche. Soit globalement le même ordre de grandeur qu’en septembre 2022 (63 %). Le chiffre grimpe à 72 % en ce qui concerne l’ensemble des Français (contre 73 % en 2022).
La Nupes trouve, en revanche, un écho plus favorable chez les jeunes : 45 % des moins de 35 ans se déclarant de gauche la voit perdurer contre seulement 32 % chez les plus de 35 ans. Mais aussi chez les catégories populaires : 52 % des personnes de gauche gagnant moins de 900 euros par mois imaginent un enracinement contre 24 % chez ceux gagnant plus de 2 500 euros mensuels.
Depuis des mois, l’un des principaux débats à gauche est le suivant : faut-il une liste commune pour les élections européennes ? Les sondés sont très partagés sur la question. 56 % des sympathisants de gauche estiment qu’il faut une liste unitaire « pour avoir le plus de chances d’arriver en tête de l’élection ».
Le ratio s’inverse pour l’ensemble des Français, qui souhaitent à 57 % des listes autonomes car il y a « trop de différences de points de vue entre les partis ». « Quand vous avez des regards très différents sur tout un tas de sujets, cela ne participe pas forcément à accréditer l’idée qu’une liste unique est viable », pointe Frédéric Dabi.
Fait « assez marquant » pour Frédéric Dabi : sur l’ensemble des Français, Fabien Roussel PCF dépasse Mélenchon LFI de 6%, Faure PS de 20%, et 30% Tondelier EELV.
Une autre lecture en se contenant aux électeurs classés « à gauche » place Mélenchon LFI en 1ᵉʳ avec 40%, mais Roussel n’est qu’à 3% derrière alors que le PS 17% et Tondelier 10% poursuivent leur chute.
En résumé : selon le baromètre Ifop, la coalition de gauche peine à convaincre puisqu’une majorité de sondés doutent de sa pérennité. En revanche, Fabien Roussel devient la personnalité incarnant le mieux, aux yeux des Français, cette grande famille politique, là où Jean-Luc Mélenchon reste en tête dans les esprits des sympathisants de gauche.
NUPES, l’heure du bilan…
Plutôt qu’un « rassemblement politique amené à s’enraciner dans le paysage politique », la Nouvelle union populaire, écologique et sociale est vue comme une « coalition électorale amenée dans le futur à se désunir et même à disparaître » pour 64 % des sympathisants de gauche. Soit globalement le même ordre de grandeur qu’en septembre 2022 (63 %). Le chiffre grimpe à 72 % en ce qui concerne l’ensemble des Français (contre 73 % en 2022).
La Nupes trouve, en revanche, un écho plus favorable chez les jeunes : 45 % des moins de 35 ans se déclarant de gauche la voit perdurer contre seulement 32 % chez les plus de 35 ans. Mais aussi chez les catégories populaires : 52 % des personnes de gauche gagnant moins de 900 euros par mois imaginent un enracinement contre 24 % chez ceux gagnant plus de 2 500 euros mensuels.
Depuis des mois, l’un des principaux débats à gauche est le suivant : faut-il une liste commune pour les élections européennes ? Les sondés sont très partagés sur la question. 56 % des sympathisants de gauche estiment qu’il faut une liste unitaire « pour avoir le plus de chances d’arriver en tête de l’élection ».
Le ratio s’inverse pour l’ensemble des Français, qui souhaitent à 57 % des listes autonomes, car il y a « trop de différences de points de vue entre les partis ». « Quand vous avez des regards très différents sur tout un tas de sujets, cela ne participe pas forcément à accréditer l’idée qu’une liste unique est viable », pointe Frédéric Dabi.
Fait « assez marquant » pour Frédéric Dabi : sur l’ensemble des Français, Fabien Roussel PCF dépasse Mélenchon LFI de 6%, Faure PS de 20%, et 30% Tondelier EELV.
Une autre lecture en se contenant aux électeurs classés « à gauche » place Mélenchon LFI en 1ᵉʳ avec 40%, mais Roussel n’est qu’à 3% derrière alors que le PS 17% et Tondelier 10% poursuivent leur chute.
En résumé : selon le baromètre Ifop, la coalition de gauche peine à convaincre puisqu’une majorité de sondés doutent de sa pérennité. En revanche, Fabien Roussel devient la personnalité incarnant le mieux, aux yeux des Français, cette grande famille politique, là où Jean-Luc Mélenchon reste en tête dans les esprits des sympathisants de gauche.
Emilio Meslet. Source (Extraits)
Mélenchon m’apparaît comme discrédité par ses outrances, quant à Fabien Roussel malgré ses slogans « club med » et son impulsivité, il me paraît plus à même d’incarner la gauche. J’aimerais plus de réflexions quant aux conséquences à moyen terme des options des partis de gauche, au lieu de se cantonner au court terme, ne nous dire la vérité plutôt que nous endormir avec des promesses qui seront très difficiles à tenir, et de comprendre enfin qu’on ne peut pas prendre ce qui est hors de portée et fonc éviter les arguments du type « il faut faire payer les riches », et donc arrêter de confondre revenu et capital. Je n’ai vu aucune proposition de la gauche pour justement permettre à l’état de contrôler les investissements et les mouvements de capitaux, et le PS n’a rien fait quand il gouvernait (j’exagère Michel Sapin à été le seul ministre ses finances européens à lutter contre la main mise des usa sur nos entreprises).
Bah, d’abord, c’est quoi le système économique de la » gôche multiple « .
Je vois bien un système » de gôche » social possible quant au déploiement d’une économie de type marxiste, la seule possibilité proviendrait d’un bouleversement mondial de la gestion de la monnaie, ce qui est hors de questions.
Alors, c’est quoi une gestion de » gôche » en dehors d’une plus juste répartition des profits produits par les salariés ?
MC