Libres jugements

Une belle carte postale : les épreuves de surf des JO de Paris 2024 se dérouleront… à Tahiti !

En dépit de ce cadre idyllique, les surfeurs ont pourtant l’impression que l’organisation les mène en bateau.

Ils ont appris récemment qu’ils seraient logés sur un navire de croisière transformé en village olympique pour « 350 millions de francs Pacifique », soit 2,9 millions d’euros (Tahiti Nui TV, 9/8).

Douché par Tahiti

Au départ, c’était un complexe hôtelier qui devait accueillir les concurrents et leurs délégations. Sauf qu’il n’a pas pu être rénové dans les temps. En conséquence, le comité d’organisation des Jeux a aussi « contractualisé 380 lits chez les habitants pour les accrédités : médias, fédérations, staff, juges, officiels » (AFP, 3/8). « C’est charmant.

C’est bien pour les locaux, mais ce n’est pas l’idée qu’on se fait des JO », explique au « Canard » Jacques Lajuncomme, le président de la Fédération française de surf, qui ajoute : « Du fait de l’éloignement, nous ne pouvons pas faire participer en tant que volontaires les bénévoles et adhérents de nos 190 clubs. » Que de vague à l’âme…

Et de regretter : « Les surfeurs ne pourront pas participer à la cérémonie d’ouverture, qui est parfois un moment unique dans une vie de sportif. » Pour que cet écueil soit évité, certains auraient aimé voir les épreuves se dérouler dans l’Hexagone, en Bretagne ou au Pays basque.

Et personne n’a pensé à Paris Plages ?

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