Un certain Plaza Stephane…

Est un agent immobilier, animateur de radio et de télévision et acteur français, né le 9 juin 1970 à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine.

Il est notamment connu pour ses émissions Recherche appartement ou maison, Maison à vendre ou encore Chasseurs d’appart’ sur M6.

Pourquoi est-il sur M6 : « J’ai un contrat de 5 ans donc je ne risque pas de partir. Rassurez-vous, n’allez pas effrayer M6 comme ça. Je suis marié avec Nicolas de Tavernost (le patron de M6). Tant qu’il est là et qu’il me prolonge, je suis là. Après, on verra ce qu’il se passe.


Mirage pavillonnaire

« Chaque jour, vous faites le constat que votre quotidien ressemble à ça et que vous supportez de moins en moins votre environnement. » Images d’embouteillages, de pluie et d’escalators. « Alors, que diriez-vous de troquer un 40 mètres carrés sans balcon en ville pour un loft à cinq minutes de l’océan ?» C’est la promesse d’une nouvelle émission de M6, Nouvelle maison pour une nouvelle vie, animée par l’inévitable Stéphane Plaza.

  • « La vie parisienne ne nous convient plus, explique un couple propriétaire d’un pavillon dans l’Essonne. Les bouchons, une heure et demie pour faire 17 kilomètres, la grisaille parisienne… »

Le mari ayant déjà trouvé un emploi à Mérignac, dans la banlieue de Bordeaux, des agents immobiliers sont chargés de leur faire visiter des biens « loin des bouchons parisiens » dans un environnement où ils pourront bénéficier d’« une qualité de vie exceptionnelle ».

  • Première étape dans un lotissement de Saint-Médard-en-Jalles, « à quinze minutes en voiture du travail de Stéphane ». Comptez quarante minutes aux heures de pointe.
  • Puis à Avensan, « commune située à peu près à trente minutes de Mérignac ». Comptez plus d’une heure aux heures de pointe. Car Bordeaux est classée parmi les villes les plus embouteillées de France…

Pas certain que le rêve pavillonnaire aquitain diffère du rêve pavillonnaire francilien.

  • Un autre couple résidant dans l’Essonne souhaite « vivre plus sereinement, profiter de la nature ». « Pour faire 17 kilomètres, j’en ai pour près d’une heure en voiture », déplore Abel.
  • Robertus, lui, est très sensible à la qualité de l’air, au point qu’ils ont installé des panneaux antipollution aux fenêtres et un filtre à air dans leur chambre. « On voudrait aller à trois quarts d’heure de Bordeaux, vers Blaye, Soussans… »

Au milieu de vignobles où l’usage intensif de pesticides empoisonne l’air, selon de nombreuses études. Mais l’agent immobilier préfère vanter le « cadre de vie exceptionnel » de Blaye. À seulement dix kilomètres d’une centrale nucléaire.

  • Petit souci lors de la première visite, une route très passante frôle la maison. « De plus en plus de personnes ne veulent plus entendre de voitures, relève Stéphane Plaza, c’est pour ça qu’ils veulent un changement de vie. » Tout en continuant à utiliser leur véhicule pour leurs propres besoins.
  • Nouvelle visite dans la commune de Bourg, « à 40 kilomètres de Bordeaux, c’est bien, juge Robertus. — C’est pas exagéré en termes de temps de trajet pour le travail », approuve Abel.

Prévoir une heure trente aux heures de pointe.

Laurence, Christophe et leur fils Teddy se lancent eux aussi dans « une véritable ruée vers l’Ouest pour trouver leur nouvel eldorado, les Landes ». Où, devinez quoi, on jouit d’« une qualité de vie exceptionnelle» puisque c’est « le département le plus boisé de France métropolitaine » avec « sa nature à l’état sauvage soigneusement préservée ». Si l’on peut qualifier de « sauvage » la monoculture intensive du pin. « On en a assez, confie Laurence. Il fait froid, c’est de la montagne. »

La famille possède un pavillon à La Tour-du-Pin et, explique Stéphane Plaza, « ils cherchent à troquer les doudounes et le froid de l’Isère pour une vie en tee-shirt au soleil ». Même si l’ensoleillement annuel est inférieur dans les Landes.

Près de leur maison, Laurence et son fils se filment sous une pluie battante. « Dernière montée sous la pluie », peste Teddy. Même si les précipitations annuelles sont 50 % supérieures en Aquitaine.

  • Première visite à Saubrigues, « un petit village où il fait très bon vivre, vante l’agent immobilier. On est sur la maison landaise typique ». « Petite info sur les maisons landaises, intervient Stéphane Plaza, elles sont généralement orientées vers l’est pour tourner le dos aux intempéries qui viennent de l’océan. »

Des intempéries ? Dans les Landes ? Chut, ne le dites surtout pas à Laurence, Christophe et Teddy…

  • « La pièce de vie » de la troisième maison visitée est deux fois moins spacieuse que celle de leur maison d’origine. « Le fait que ce soit plus petit que demandé, en fait, ça ne me dérange pas, assure Laurence.
  • En Isère, on a besoin d’espace intérieur parce qu’il fait froid, renchérit Teddy. On accueille les gens dedans mais là, on va plus accueillir les gens dehors ».

Même dans la tempête et sous la pluie


Samuel Gontier . « Ma vie au poste » Télérama 14/06/2023. N°3881


Allez, stop, nous réfléchirons un peu avant de suivre le vendeur d’immobilier Plaza qui se sert des émissions pour blatérer-venter ses agences immobilières (souvent sous licence) ou le personnel crève la faim pour cause de mévente immobilière actuelle, dont lui se moque, ayant outre le revenue des loyers desdites agences, celui d’animateur TV ou participant, et d’acteur de temps à autre…et puis son mari peut assurer en cas de disette… MC


2 réflexions sur “Un certain Plaza Stephane…

  1. bernarddominik 16/06/2023 / 8h56

    Le pouvoir de la TV est trop important. Toutes ces émissions liées à la vente devraient être interdites. Le tôle de la TV n’est pas de vendre. Il y a déjà assez de pub.

Laisser un commentaire