… les institutions ne se détériorent pas !
Tu parles… Charles-Auguste-Jean Foutre-Machin et la clique !
Tout le monde a entendu parler de la situation du maire de Saint-Brévin-les-Pins en Loire-Atlantique contraint de démissionner parce qu’avec sa famille, Yannick Morez n’était plus en sécurité, victimes de dégradations sur sa voiture, d’un incendie de sa maison
commune devait créer un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile à la demande de l’État. Cette précision n’est pas anodine. Ce même État, cette si « bonne République » a laissé ce maire (comme d’autres ailleurs) se débrouiller avec les conséquences d’une décision prise au-dessus de lui.
Celle-ci résulte en effet de l’engagement positif pris par le gouvernement Hollande-Cazeneuve au moment de la fermeture de « la jungle de Calais » afin de mieux répartir l’accueil des réfugiés sur l’ensemble du territoire du pays.
Comme dans la commune de Callac (Côtes-d’Armor), il y a quelques mois, des hordes d’extrêmes droites fascisantes menées par le parti du triste M. Zemmour n’ont cessé de harceler les élus, notamment le maire, de répandre des mensonges, d’organiser des manifestations vociférantes avec une majorité de personnes venant de l’extérieur de la commune.
Jamais l’État n’a interdit ces rassemblements haineux et malgré les appels du maire et des associations, aucune protection ne lui a été accordée, aucun soutien politique gouvernemental ne lui a été apporté. Au-delà, aucune grande bataille politique d’explication sur le sens de la décision de créer ces centres d’accueil n’est menée.
Au contraire, de glissade en glissade pour prétendument récupérer des électeurs de l’extrême droite, l’humanisme et la solidarité ont quitté nombre de responsables politiques. Le Président de la République, la Première ministre et quelques autres ministrions ont beau jeu maintenant d’apporter « tout leur soutien » comme ils le clament hypocritement au maire démissionnaire.
Ils oublient simplement que c’est en partie à cause d’eux qu’il démissionne. Et le ministre de l’Intérieur si agité et bavard sur « le terrorisme intellectuel », « l’éco terrorisme », « l’ultra gauche », « les islamo-gauchistes » est soudain devenu muet. Il l’est souvent d’ailleurs quand il s’agit de l’extrême droite.
Pourtant, le lien avec les collectivités locales et les questions de l’asile ne relèvent-ils pas de sa responsabilité ? Mieux, lors de la dernière manifestation contre le projet de centre d’accueil à laquelle participaient seulement deux cents personnes violentes à Saint-Brévin, la gendarmerie encadrait ces énergumènes abreuvés de haine, de racisme et de xénophobie. Il en était de même à Callac il y a peu de temps.
Les alertes d’Europol sur les risques d’attentats de l’extrême droite, identifiée comme « la principale menace terroriste » en Europe, ne font pas réagir le ministre de la police. Quarante actions de groupuscules fascistes ont été comptées dans les quatre derniers mois de 2022. Pourquoi ces silences ?
Les journalistes de l’hebdomadaire « Le Poher » ou de France 3 Bretagne ont été menacés pour avoir relaté ce qui se passe à Callac. Le maire de Beyssenac en Corrèze est lui aussi menacé.
La lettre du 13/05/2023 de Patrick Le Hyaric. Source (Extraits. Lecture libre)
Il n’y a qu’un mot pour définir ces actions HONTEUX.