France inter : le chamboule-tout ?

Que sont les raisons de ces changements, audiences (donc économiques), politiques ou saturations d’antenne ?

  1. Charline Vanhoenacker

«Tremblement de terre en vue sur France Inter : Charline Vanhoenacker pourrait quitter son poste » : le quotidien La Libre Belgique ne fait pas dans la dentelle lorsqu’on touche à l’une des figures de proue du pays. Depuis deux semaines, de Bruxelles à Paris, au sein de la Maison de la radio, le sort de l’ex-journaliste de la RTBF, devenue symbole de l’humour politique à France Inter, agite les conversations. « On est tous intrigués et troublés », résume une voix de la station publique, depuis que Le Parisien a révélé, le 1ᵉʳ mai, le projet d’Adèle Van Reeth, la nouvelle patronne de la station, d’arrêter l’émission C’est encore nous !, diffusée chaque jour de 17 heures à 18 heures.

Un programme incarné par Vanhoenacker et sa bande de chroniqueurs, mêlant information, invités et divertissement. Il s’est successivement appelé Si tu écoutes, j’annule tout, Par Jupiter !, puis C’est encore nous ! Sans jamais changer de ligne : le rire et la satire, au point de s’imposer, depuis 2014, comme l’un des emblèmes de la radio. Oui, mais voilà : à la rentrée de septembre, terminé, les cinq émissions d’une heure par semaine. Direction le week-end, sur décision de la direction, dans une formule encore en discussion, « plus longue, de deux heures, en public », précise Adèle Van Reeth. L’hypothèse d’une diffusion en direct le dimanche en fin de journée tient la corde.

« Cette émission existe depuis neuf ans, elle a énormément contribué au succès de France Inter. Elle fonctionne avec une troupe, et, comme tout collectif de troupe, ça doit évoluer », justifie-t-elle, indiquant sa volonté de construire une grille de rentrée qui ne « se repose pas sur ses lauriers ». « J’ai proposé à Charline de sortir de sa zone de confort. Elle a le goût du risque, elle a accepté, même si c’est déstabilisant et émouvant pour elle », poursuit-elle. Réaction, perplexe, d’un ancien cadre de Radio France : « Arriver le week-end, où les audiences sont moins importantes, c’est un enterrement de première classe. C’est une façon, doucement, de mettre fin à une époque. »


François Rousseaux. Médiapart. Source (Extraits)  

  • Marc Fauvelle

Sa nomination à la direction de l’info de France Inter cause quelques remous

Reporter puis journaliste politique à France Info, […] une rapide incursion à iTélé, il était revenu à Radio France pour diriger le service politique de France Inter en 2013 et animer l’émission Tous politiques. De 2015 à 2018, il était devenu « l’homme le plus écouté de France » en présentant sur Inter les journaux de 6 h 30 et 8 heures. « Il a fait un travail remarquable à la matinale de France Info qui a mené la station très haut et il a fait une grande partie de sa carrière sur France Inter, a déclaré Adèle Van Reeth, la directrice d’Inter, à l’AFP. C’est ce qui fait de lui un très grand connaisseur de la maison et un très grand défenseur du service public dont les valeurs nous sont si chères. »

En interne, la rumeur de sa nomination avait suscité quelques remous – Marc Fauvelle est volontiers reconnu « très rigoureux », mais également « colérique » ou « rude, car exigeant » selon certains. « Vous ne trouverez personne pour dire que Marc a un caractère facile, il ne met pas toujours les formes dans ce qu’il veut dire, détaille une journaliste de France Info. […]


Laurence Le Saux avec Thomas Becard. Médiapart. Source (Extraits)


Une réflexion sur “France inter : le chamboule-tout ?

  1. bernarddominik 12/05/2023 / 15:26

    Elle ne plaît pas à Brigitte (pas Bardot!). Faut pas chercher plus loin

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