Les drones de la PP

Avec trois drones survolant en permanence la manif parisienne, la Préfecture de police (PP) s’est bien envoyée en l’air le ler-Mai.

Le recours (devant le tribunal administratif) des associations de défense des libertés pour interdire le survol des caméras volantes s’est crashé une heure avant le départ du cortège.

Des objets volants parfaitement identifiés ont donc évolué à… 100 mètres d’altitude, pour ne pas être vus ou abattus par les protestataires. Leurs images étaient diffusées en direct dans la salle de commandement de la PP.

Trente-cinq poulets sont actuellement habilités à diriger les drones.

Didier Lallement, le précédent préfet, qui avait un faible pour ces aéronefs espions, avait prévu d’aligner 65 pilotes pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Mais, le 18 mai 2020, il s’est fait couper les ailes lorsque le Conseil d’Etat lui a ordonné de cesser immédiatement de surveiller les Parisiens durant le confinement.

Misère ! Trois années durant, les drones sont donc restés au hangar, et leurs « téléopérateurs » en ont été réduits à s’entraîner sur un hippodrome de l’Essonne.

De quoi tarir les vocations. Résultat : la PP n’alignera que 45 poulets volants aux JO.

Ça devrait suffire pour partir en vrille !


Il faudra bien qu’un jour une étude soit faite autour de l’utilisation de ces engins de surveillance, déterminé leur efficacité à la vue de l’expansion des divers délits enregistrés sur la voie publique. Si « grâce » à ses diverses caméras, il est « possible » d’identifier un ou des malfaiteurs, il en reste pas moins vrai que c’est toujours après avoir constaté le délit. MC


Une réflexion sur “Les drones de la PP

  1. christinenovalarue 09/05/2023 / 12:15

    Nous perdons de plus en plus nos libertés fondamentales, nous glissons sur la pente fatale, au secours !💔💔💔

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