Voici, une bonne loi pour la Terre-nourricière. Reste à l’appliquer et à porter partout.
À la veille de la journée internationale pour la terre nourricière que portent les Nations Unies, le parlement européen a voté, ce mercredi [19/04/2023], une loi historique contre la déforestation.
Il s’agit d’interdire l’importation de produits comme le café, le cacao, le soja ou de la viande bovine produit sur des terres cultivées après la destruction de forêts. Cette loi européenne exigera des entreprises qui vendent leurs produits dans l’Union européenne, une « déclaration de vérification préalable » et des informations « vérifiables » attestant que ceux-ci n’ont pas été cultivés sur des terres déboisées après l’année 2000.
Ce texte européen d’une capitale d’importance pour la planète est aussi une innovation juridique mondiale.
Avant d’entrer en vigueur, il doit maintenant recevoir l’aval du conseil européen et être approuvé par chacun des États membres de L’Union européenne. Souhaitons que ce processus d’adoption définitive ne soit pas retardé, car le temps presse.
Il doit aussi à mon sens faire l’objet d’informations, de concertation-coopération avec de nombreux pays en développement de telle sorte que ceux-ci ne se sentent pas spoliés. On sait, en effet, que trop souvent leurs exportations sont source de revenus exigés par les plans d’ajustement structurels du Fonds Monétaire international. On sait aussi que ce sont les grandes multinationales de l’agro business qui organisent la concurrence entre paysanneries du monde au détriment des êtres humains et de la nature.
Raison de plus pour qu’au sud comme au Nord, les États, les peuples et les paysanneries s’en émancipent en veillant à leur souveraineté alimentaire grâce au développement de leurs cultures vivrières.
Au-delà, les institutions internationales notamment l’Organisation des Nations unies et les grands pays, devraient s’inspirer du vote du parlement européen pour généraliser une telle législation.
Revue « La Terre » Source (extraits)
Trop tard !
Peut-être, mais il vaut mieux encore tard que jamais !
Je compatis à ton » humanité » !
En effet trop tard
et « Avant d’entrer en vigueur, il doit maintenant recevoir l’aval du conseil européen et être approuvé par chacun des États membres de L’Union européenne. »
Ce serait inespéré, et je n’y crois pas.