Difficile choix…
Après quatre mois de travail, les 184 membres (tirés au sort) de la Convention citoyenne sur la fin de vie ont rendu leurs conclusions : à une très grande majorité, ils estiment que le « cadre d’accompagnement » de la fin de vie doit « évoluer », d’abord en améliorant l’accès aux soins palliatifs et, dans un second temps, en ouvrant la possibilité légale d’une « aide active à mourir » (pour 75,6 % des citoyens consultés).
Emmanuel Macron « envisage » un projet de loi avant la fin de l’été en renvoyant au gouvernement et aux parlementaires la tâche de définir le contenu d’un texte législatif, posant toutefois des limites, alors que le débat sur l’aide active à mourir est toujours vif. Mais sans préciser les moyens qui y seront alloués.
Seraient dans les discussions : la nécessité de « garantir l’expression de la volonté libre et éclairée », de la « réitération du choix », « l’incurabilité de souffrances réfractaires, psychiques et physiques, voire l’engagement du pronostic vital ». Est écarté toute aide à mourir pour les mineurs.
Des conclusions, de la Convention citoyenne, jugés positives mais timides, pour Véronique Fournier, cardiologue, fondatrice en 2002 du Centre d’éthique clinique de l’AP-HP et ancienne présidente du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie.
Un vaste sujet qui va diviser et pourtant dans certaines situations, il faut en parler. MC
Blablabla, hélas, pour un sujet oh combien grave qui ne devrait pas faire l’enjeu de spéculations de com’
Chacune, chacun est parfaitement libre de sa vie. Sa décision la/le regarde.
Pourtant, il est normal de légiférer afin que les « entourant » ne soient pas inquiétés juridiquement.
j’ai toujours dit à mon entourage qu’en aucun cas, je ne supporterais d’être diminué physiquement, dans la motricité, l’élocution, etc. Une charge pour autrui.
Amitiés
Michel
Macron avait déjà fait son choix, cette commission de citoyens n’est qu’un alibi dont l’avis va finir à la poubelle. Il l’a d’ailleurs révélé il ne veut ni euthanasie ni suicide assisté mais des soins palliatifs. Et pour ça il va créer une nouvelle taxe, car ça coûte plus cher que l’aide à mourir.
Macron est coincé au moins sur le flanc ; les religions « produisent » un certain nombre d’électrices-électeurs qu’il ne faut pas décevoir avec une telle loi. Pourtant il est nécessaire de légiférer ne serait-ce que pour un certain nombre de cas absolument catastrophique s’ils n’ont pas la possibilité d’être entendues.