Parce qu’il est très difficile de s’y retrouver dans le maelstrom politique actuel…
… j’ai entrepris d’examiner à la loupe les différentes organisations politiques afin d’identifier la plus à même d’apporter une solution au cannibalisme financier actuel. Pour autant cette authentification verra-t-elle le jour, reste la question à se poser.
Le préambule…
En 2022, Fabien Roussel est le candidat à la présidentielle pour le PCF avec en programme « Les jours heureux ».
Les factures explosent, le déficit commercial se creuse, mais nous en sommes persuadés : il faut un programme de rupture, faire briller les yeux, susciter l’espoir, porter une grande ambition pour la France et s’autoriser à rêver.
Beaucoup saluent l’audace d’un tel slogan, marqué historiquement, porteur des plus belles conquêtes sociales de notre pays. Face aux journalistes, qui pointent le décalage entre notre proclamation et la situation dégradée qu’endurent les Français, je rappelle l’histoire, la grande : le premier programme des Jours heureux a été écrit pendant la Seconde Guerre mondiale, par des hommes et des femmes issus d’horizons philosophiques, religieux et politiques divers. Ils étaient pourchassés par les nazis, torturés quand ils étaient arrêtés. Ils résistaient avec le stylo dans une main et la mitraillette dans l’autre. Malgré la répression féroce, la dureté des combats, les privations, ils ont réussi à imaginer la France dans laquelle ils voulaient vivre. Parce qu’ils avaient la conviction qu’ils allaient gagner. Et ils y sont arrivés.
De grandes réformes issues de ce programme existent encore aujourd’hui, comme la Sécurité sociale, mise en place par Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail de novembre 1945 à mai 1947. Cette belle « Sécu » survit, même si certains, comme Denis Kessler, numéro 2 du Medef en 2007, veulent la supprimer. Il a proclamé, le 24 octobre 2007, qu’il fallait « détruire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ». Oui, c’est un vrai combat de classes de résister aux attaques systématiques contre les avancées de ce programme.
Je suis nourri par cette histoire-là. Et cela forge ma conviction qu’en politique tout est possible. Le pire comme le meilleur. 1939, la collaboration de l’extrême droite française avec Hitler, c’est le pire. Mais le Front populaire, les congés payés, la résistance à l’occupant, le programme des Jours heureux, c’est le meilleur de la France. Et la formidable espérance qu’avaient en eux les résistants pendant la Seconde Guerre mondiale leur a permis de gagner puis de diriger le pays.
J’ai la même espérance en moi et la conviction profonde que la gauche va l’emporter, c’est inéluctable. Les seules questions qui se posent, c’est quand et pour faire quoi ?
À suivre… une analyse condensée de sa gouvernance proposée à l’époque.