Histoires quotidiennes

À deux jours de l’ouverture des débats à l’Assemblée…

… sur une proposition de loi « visant à lutter contre les arnaques et les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux », paraît dans le JDD une tribune adressée aux députés, écrivent-ils, à l’initiative de l’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenu (UMICC), qui s’est créée en janvier. Elle est signée par cent cinquante créateurs de contenu, [et] clairement, ils ne semblent pas super emballés à l’idée que les parlementaires viennent mettre le nez dans leur business.

Gros couac

Mais à peine le texte publié, une partie des signataires a commencé à s’en désolidariser. « On m’a présenté cette tribune comme un moyen de nous défendre devant des lois trop extrêmes, qui auraient pu pénaliser à tort les honnêtes créateurs de contenu. […] Je ne suis pas impacté par ces lois, je n’ai rien à perdre avec cette réforme, qui est destinée à réglementer des placements de produits immoraux, principalement par des influenceurs malintentionnés », a réagi ainsi Squeezie sur Twitter […]


D’après un article de Thomas Bécard. Mediapart. Source (extraits)


Ce sera la première fois en Europe qu’un cadre complet de régulation des influenceurs sera mis en place. » Bercy a présenté une série de mesures pour mieux encadrer les métiers de l’influence, au cœur de polémiques depuis l’été dernier2022. « C’est un secteur économique dynamique, créatif et inventif, qui doit faire l’objet d’une régulation appropriée pour le soutenir et le défendre, mais pas pour le stigmatiser », a annoncé d’emblée le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.

Un signe à destination des acteurs de l’influence, dont la plupart se sont regroupés sous la bannière de l’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenus (Umicc), créé mi-janvier, qui dénoncent les amalgames entre une poignée d’influenceurs aux comportements problématiques et l’ensemble des 150 000 créateurs de contenus français.


Les influenceurs ont largement investi la sphère digitale depuis ces dix dernières années. Avec l’essor des réseaux sociaux numériques tels que TikTok, YouTube ou bien encore Instagram, ils ont acquis de larges audiences, de quelques milliers à plusieurs millions d’internautes pour certains d’entre eux, devant lesquelles ils partagent leurs passions, style de vie ou encore bons plans et astuces.

Si leur pouvoir d’influence est incontestable, leurs recommandations sont aujourd’hui de plus en plus remises en cause. À la frontière entre conseil amical et publicité, les pratiques d’une partie des influenceurs restent floues, ambiguës, voire trompeuses. Des scandales ont notamment éclaté concernant des « dropshipping » abusifs (achat de produits sur des sites pour les revendre plus cher sur son propre magasin en ligne), des recommandations vantant les mérites d’un produit jamais testé ni même acheté ou encore de la promotion d’arnaques.

Alors qu’en France, les victimes d’influenceurs s’organisent à travers le collectif AVI, la résistance des internautes s’organise également via les réseaux sociaux : c’est la désinfluence.


Article composé à partir de plusieurs informations. MC


Une réflexion sur “Histoires quotidiennes

  1. bernarddominik 28/03/2023 / 08:57

    Il faut vraiment être dans un monde déboussolé pour que les gens aient besoins de tuteurs pour leurs besoins les plus élémentaires.

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