En évoquant l’abandon de l’impôt sur l’ISF, en refusant de taxer les superprofits, Emmanuel Macron entendait démontrer à la population que le ruissellement financier profiterait à l’emploi, à l’ouverture, ou l’expansion, au rapatriement d’usines en France, réduisant le chômage.
En 2022, les entreprises du CAC 40 ont croulé sous les bénéfices : 142 milliards d’euros !
Avec cette manne, les grosses boîtes ont largement de quoi faire ruisseler :
- En investissant dans de nouveaux outils de production.
- Ou rêvons un peu en augmentant les salaires.
Distribuer un peu de richesses, ce serait trop facile. D’autant que les investisseurs en veulent toujours plus. Alors les grandes sociétés ont trouvé un mécanisme très simple pour satisfaire leurs appétits :
- Les rachats d’actions (« libération », 10/03/2023)
Telles les Shadoks, nos firmes hexagonales ont, mais dans leurs bénéfices, pour acheter sur les marchés… leurs propres actions !
Leur objectif n’est pas d’accroître leur capital mais de réduire le nombre de leurs titres sur les marchés. Et de faire ainsi monter artificiellement leur cours de bourse. À la très grande satisfaction de leurs chers actionnaires…
TotalEnergies, BNP Paribas, Stellantis, Vinci… toutes les boîtes ont dévoilé leur programme de primes faciles.
Également à date de ses acrobaties financières, LVMH, qui a réalisé un bénéfice de 14,1 milliard d’euros, vient d’annoncer un rachat de ses actions pour 1,5 milliards d’euros contre 1 milliard en 2022.
Et, comme Bernard Arnault et ses enfants détiennent 48,8 % du groupe de lux, c’est tout bénéfice pour eux.
Article signé des initiales O. B.–K. Le Canard enchaîné. 15/03/2023
Macron est un piètre économiste. Sous Hollande il a bradé Alsthom pour le racheter 3 fois son prix, arrêté la filiaire nucléaire pour la relancer 10 ans plus tard, bradé les autoroutes et les gazoducs, puis comme président supprimé l’ISF et mis une flat tax sur les dividendes, autorisé les autoroutes à augmenter les péages malgré des bénéfices très élevés, oui Macron ne roule que pour les riches. La taxation des classes moyennes à augmenté, malgré la suppression de la taxe d’habitation, et à force de se paupériser il n’y en aura bientôt plus.