… mais non pas suis là, au peintre Poussin du XVIIᵉ (pas de l’arrondissement !)
Les parents de Nicolas Poussin n’acceptent pas la carrière de peintre que celui-ci aspire à embrasser. Le jeune homme les quitte alors, ainsi que sa Normandie natale, à l’âge de dix-huit ans. S’ensuivent de douloureuses années d’errance, ponctuées de brefs passages dans plusieurs ateliers. Décorant le palais du Luxembourg avec Philippe de Champaigne, c’est cependant avec sa série de six tableaux sur la « Vie de Saint-Ignace de Loyola » qu’il se fait remarquer.
Puis, il rejoint Rome et se place sous la protection du cardinal Barberini. Il y réalise ses plus grandes œuvres : « Le martyre de Saint-Erasme » pour la basilique Saint-Pierre, « L’enlèvement des Sabines »…
Traitant de sujets le plus souvent historiques et religieux, il s’impose comme le maître classique du XVIIᵉ siècle. Il passera le reste de sa vie en Italie, après un bref retour à Paris durant lequel il participe à la rénovation du Louvre, suivant la commande de Louis XIII et de Richelieu.
Il est l’un des plus grands maîtres classiques de la peinture française et, bien qu’ayant eu très peu d’élèves, son influence est considérable sur la peinture française, de son vivant et jusqu’à nos jours. De 220 à 260 tableaux lui sont attribués, ainsi que près de 400 dessins.
Nicolas Poussin : 15 juin 1594 /19 novembre 1665
Les tableaux ont été réunis dans le cadre prestigieux des beaux-arts de Lyon. Ils portent sur des œuvres particulières représentants le corps féminin et ses tourments. En dehors de voir une œuvre picturale remarquablement bien construite, d’une facture parfaite, il est possible d’interpréter l’exposition comme d’authentiques messages d’apprentissage sexuel, ou encore des déviances sexuelles, voire orgiaques. Rappelons qu’à cette époque, le libertinage de cour royale n’été représenté que dans une certaine littérature, et par des dessins et peintures. MC







Photos MC – Collection très personnelle – Reproduction interdite. Appareil Sony Alpha 500 Zoom 18/55. Éclairage musée.
Une réflexion sur “Visite (1) à Nicolas…”