… la macronie tente d’enrayer un échec retentissant !
Mais les sondages se suivent et sont de plus en plus en défaveur du gouvernement sur le projet de la retraite à 64 ans…
Le sondage YouGov réalisé pour Le HuffPostjuste avant l’arrivée du texte au Sénat et le retour de la contestation sociale.
Dans le détail, 71 % des Français sont opposés au projet d’Élisabeth Borne et 73 % se disent défavorables à sa disposition cardinale, le report de l’âge de départ en retraite de 62 à 64 ans, celle contre laquelle les syndicats ferraillent. C’est un point de défiance en plus pour chaque item que le mois précédent.
Plus délicat encore, pour l’exécutif, ils n’étaient que 67 % à se prononcer contre un nouveau couperet à 64 ans début janvier, quelques jours avant que la Première ministre ne dévoile les contours de son projet, à peine effleuré par les députés depuis.
En résumé : les rangs de l’opposition ont grossi (de six points) à mesure que le gouvernement expliquait son projet, sans parvenir à lever les doutes sur certaines zones d’ombre.
Voulant se sortir de ce marasme, Macron, Borne, Dussopt, tance ce mercredi 1er mars2023 l’histrionsVeran dans une allocution au sortir du Conseil des ministres, destinée aux médias et relayée par eux, sur le fait social de « Mettre la France à l’arrêt », comme les organisations syndicales, certains partis politiques et une bonne partie de la population en ont l’ambition, à partir du mardi 7 mars 2023 pour s’opposer à la réforme des retraites, au travers d’un discours – un brin – alarmiste.
« Mettre la France à l’arrêt, ce serait laisser filer une crise qu’on peut encore éviter. L’absence de pluie depuis plus de 30 jours maintenant en France fait peser un risque extrêmement fort sur l’état de nos réserves en eau cet été. Mettre le pays à l’arrêt, c’est prendre le risque d’une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine dans quelques mois », a ainsi fait valoir le porte-parole du gouvernement
Et ce n’est pas tout. « Mettre la France à l’arrêt, ce serait négliger la santé de nos enfants », a encore estimé Olivier Véran, rappelant qu’Emmanuel Macron a annoncé mardi une campagne de vaccination dans les collèges afin de mieux lutter contre le papillomavirus. « Mettre la France à l’arrêt », enfin, ce serait « rater le train du futur alors que notre réseau ferroviaire est en train de vieillir à vitesse grand V », à en croire l’ancien ministre de la Santé.
Une tirade caricaturale, un salmigondis, qui vise, clairement, l’intersyndicale à quelques jours de la reprise de la mobilisation sociale contre le projet phare du second quinquennat Macron.
« La sécheresse, c’est la faute des syndicats ? La crise sanitaire, idem ? Et pourquoi pas la défaite en Coupe du monde ? Vos tentatives pour décrédibiliser une mobilisation sans précédent contre les 64 ans sont grossières », a réagi Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, sur Twitter. « En attendant l’invasion des sauterelles, la pluie de grenouilles à rajouter dans cette liste effarante des conséquences prévisibles du 7 mars. Merci Monsieur Véran, grâce à vous, l’opposition à la réforme des retraites vient de grimper de quelques points », a renchéri son homologue de la CFE-CGC, François Hommeril.
« Cette réforme des retraites est vraiment une calamité, même le porte-parole du gouvernement le reconnaît », a ironisé le sénateur socialiste Rémi Féraud. Pour Clémence Guetté, députée de La France insoumise, « Olivier Véran s’enfonce dans le ridicule ». « Et face à cette apocalypse, le gouvernement ne retirerait pas sa réforme des retraites ? » s’est pour sa part interrogé Boris Vallaud, le chef de file des députés socialistes.
Face à ces nombreuses réactions, le porte-parole du gouvernement a précisé jeudi sa pensée avec un exemple « très concret en matière d’urgence agricole ». « Au cours des semaines à venir, on a besoin d’avoir des bassines de stockage d’eau pour pouvoir aider les agriculteurs dans leurs différents territoires. C’est très bête, mais en fait, si les ouvriers ne peuvent pas aller circuler, si les chantiers sont à l’arrêt, on ne pourra pas le faire », a-t-il expliqué sur France Bleue « L’urgence écologique, l’urgence agricole, toutes les urgences nécessitent que le pays soit en mouvement », a ajouté le porte-parole.
Article réalisé à partir de “plusieurs coupures et déclarations” notamment en provenance de HuffingtonPost, France Info, etc. MC
Comme le disait Einstein : « il n’y a pas de vaccin contre la stupidité », Véran en est bel exemple.un
bonjour Anne-Marie, je ne puis qu’approuver ton commentaire.
Amitiés
Michel